Promenade en forêt.

C’est dans le choix du jour, café, gâteau bonbon, ou du vin, mais pas bézef mon cher, parce qu’il y a les autos. Moi je n’ai pas besoin de ne pas avoir soif pour boire en trop de plus ! Même si c’est la fnction de me désaltérer j’en reveux davantage parce que c’est ça l’humain, ce lieu contre-nature qui aime tant l’excès, à en crever peut-être, mais marre de ce qui est simplement ça et là ! Sinon le monde est peu, quand on le pense pas ! Gâteau bonbon ou vin, c’est de la poésie car ça ne sert à rien , mais c’est inévitable.Personne ne s’en passe, d’une façon ou d’une autre et c’est du bon réel inventé par les hommes. La pluie ou le tonnerre peuvent faire du bruit, mais ne mangent pas de pain ni ne boivent d’alcool, prétentieux tarbougnards de simple utilité, rien de plus ou la mort. On ne boit pas que de l’aube ou du Jésus-Christ celui qui, déjà fait fut le fils de David, confection à l’anglaise et pauvre petite honte résolue à pécher comme disent les gens puisqu’il faut que ce soit en fût de sang. et pour boisson je ne veux pas de son sang qui est amour incorruptible, autant dire une arme, la chose toute prête à démolir le monde jusqu’à la Tour Eiffel ou l’église de Maubeuge. Je ne veux pas devenir la pâture des gens qui aiment ou qui n’aiment pas, rien que moi en distance avec un verre de bière parce que ça, c’est amer. Je n’y pense pas toujours quand je marche tranquille, sauf qu’il va bien falloir racheter des chaussures, celles-ci on dix ans, j’achète que du solide surtout pour la balade en forêt par ici. C’est comme cette vieille veste, ça m’a fait de la peine, mais la voici diaphane à force d’être usée. Donc je m’habillerai, moi le vieux en neuf, dans la campagne jeune du genre recommencée par la faute aux saisons très peu originales, et les choses ordinaires que l’on aime bien voir et le dit de l’oiseau qui répète encore ça. Quant au petit lapin, je m’en vais le bouffer à la bière eudcheunou et des baies de genièvre. Parmi les arbres, je suis, et tout change comme avant. Ca me rappelle ma femme quand on se baladait on se taisait-bonheur ou encore on parlait en regardant les choses et les autres aussi. C’est con, quand elle me manque, c’est au moment présent ! Ce qui respire me plaît et ça me régale bien de m’engouler l’air pur de cette forêt-là. Qui qu’à vu la belette ? Et le furet somptueux qui bouffe tranquillement les câbles électriques, voire le pneu avant gauche d’un 4×4 voituriel qui fait le gros vecteur entre quelques idées de nature qu’il s’en foutent autrement car la nature ça sert tout juste à avoir l’air d’être vachement sympa puisqu’on s’y intéresse en disant fort qu’on l’aime. Moi c’est comme ça, on vit et le cynorrhodon n’est pa fait pour les chiens sinon celui que j’aime qui d’ailleurs préfère des sales trucs pourris qu’il murge avidement en pleine poubelle urbaine ou plutôt de bourgade. Alors aujourd’hui même j’ai vu du beau printemps, avec des floraisons et de l’herberie verte, c’est gentil pour les vaches et mes yeux aiment ça. Les arbres se haussent du col, bientôt plein de fleurettes et des fêtes à glaïeuls chez les gens costumés. Aubépine, amitié, j’ai un peu mal aux jambes car je suis trop goulu quant à me balader, même si j’aime vieillir, ça me fatigue un peu…