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orlando de rudder
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26 avril 2008

Le racisme « tendre ».

Il n ’y a pas que ds faiseurs dans le show-biz et chacun se souvient de Lili, chanson de Pierre Perret.. Lili, somalienne, noire est en proie au racisme quotidien.Mais des gens qui l’aiment bien la surnomment pesament « Blanche-Neige » ON SE MARRE !!! C’est pas méchant.Seulement l’ignoble saloperie nommée « droit à la différence « monytre là son vrai jour d’assignation à la non-ressemblance ! Hé oui ! Etonnant, non? Pas du tout ! Juste tranqsuillement dégueulasse, abusif, immonde..Mais, bien sûr, plein de tendresse à la Desproges. Et si Lili se révolte, c’est qu’elle est vachement susceptible sans négliger d’être aussi « imbécile primaire » ! Alors nous dit Perret, elle « serre les dents », se force à sourire, Et le racisme « tendre, mais obsessionnel continue tandis qu’ele souffre comme certains Juifs entendant un certain sketch « tendre » de Desproges, certains Arabes entendant le même à propos d’eux. Ce racisme « sympa » peut d’ailleurs alterner avec l’autre racisme délibéré des auto-prétendus « non-racistes » dont j’ai déjà parlé. Il n’y a pas d’expression raciste innocente et rire ainsi est coupable, dangereux Totu en contribuant à rendre le racisme, l’antisémitisme ordinaire, quotidien, acceptable. Familier, rigolo, bienveillant, même.. Du moins en apparence. Et toute la différence enteun vrai humaniste parfois gnangnan, certes comme Perret et un vrai antisémite honteux come Desproges se joue là : Perret a fait une seule chanson. Vraiment tendre. Pas cynique à la mode. Chez Desproges, c’est malsain. Cela dit, on peut rire de tout. J’ai écrit « rire » et non pas « se marrer », « rigoler », choses vulgaires et basses tandis que le rire est divin, tel celui du Grand Pan qui, pareil au cri de la sourate de même non (et au tableau de Munch) saisit le vif, terrasse le méchant et le laisse étendu dans sa maison en ruine… Hé oui, on peut aussi lire le Coran ! Etonnant, non ? Autre chose : Pour le reste Desproges a construit une expression d’étonnement naïf pour son visage social. Son Masque. Une certain façon d’écarquiller les yeux, de pencher la tête de côté (Dolto a décrit cette demande d ’approbation pitoyable je ne sais plus où, mais on l’a notée bien avant) afin d’attendri, d’avoir l’air « doux ahuri »… Est-il pervers ? Car il s’agit de symptômes qu’on retrouve, par exemple chez des gens en apparence aussi différents que Sarkozy, le général Bigeard, Tiberi… L’air un peu « naïf » des ingénus de service dont il faut se méfier ! Ajoutez-y le fameux « œil de velours » de Ben Laden ou de Guy George… Si profond, si tendre… Hé oui, les hypocrites sont habile à se constituer un visage honnête. Et les pervers y excellent. C’est la sale quérulence qui se déploie avec demande affective du type « mise en demeure ». On a vu comme les Marx Brothers, qui ne furent pas pervers, savent l’utiliser d’une façon comique alors même que le public l’ignore ! C’est aussi un vieux truc de cabotin. Pouah ! Cependant, hors du théâtre, hors de la composition professionnelle, c’est affolant ! Je vous renvoie aux manuels de psychiatrie, au DSM je ne sais plus combien… à Dolto. A ceux qui nt payé cher l’apitoyement sur des gens portant ce stigmate construit le la méchanceté faussement feint ! Exercice de survie : cherchez dans vote mémoire le souvenir de gens ayant ce genre d’expression construite et cette posture. Vous en trouverez certainement un.après quoi, vous constaterez que cette personne n ‘a fait que du mal ! On lira avec profit un classique : Colette Guillaumin, Sexe, race et pratique du pouvoir. Et l’article « incontournable » de ma soeur : Véronique De Rudder, « L’obstacle culturel : la différence et la distance », L’homme et la Société 77-78 décembre 1985. Ca peut aider à ne pas se faire avoir par des postures cachant un discours…inquiétant et qui fait vraiment souffrir certaines victimes, confrontées quotidiennement à l’obligation d’ête « racisé », désigné comme « autre » même si on « l’aime bien » tut en proférant des blagues dégradantes à son propos parce que « ça fait marrer » ! Je pense qu’il faudrait organier des exercices de simulation pour les blancs et goyaves que Desproges « fait marrer »…Leur faire vivre, comme dans un parc d’attraction la « journée d’un Noir » ou « La journée d’un Juif » dans certains milieux ou quartiers. D’après le témoignage d’intéressés, de victimes. Ca commencerait le matin, par exemple…on irait chez le boulanger. On découvrirait un certain regard méprisant, puis allons boire un café : Tiens, les conversations d’arrêtent. Bien sûr, il y aurait aussi les insultes ordinaires et gratuites qui sont le lot quotidien des racisés. Et puis,, au boulot, etc… Puis on écouterait la radio, on aurati Desproges ou Dieudonné, si proches l’un de l’autre et qui, avant que Dieudonné ne déconne vraiment, partageaient en grande partie le même public que les blagues faussement antiracistes « font marrer » ! Seulement les ex-fans de Dieudonné font profil bas, les moindres et en rajoutent sur Desproges.. … On pourrait faire de même à propos de l’homophobie… De l’anti-intellectualisme, de la persécution des surdoués, des obèses… Ce serait révélateur de nos maladies sociales ! Oui, ce’ serait un chouette truc, ce genre de parc d’attraction ! Ainsi verrait-on que la vie rappelle obsessionnellement l’écart, soit en « se marrant » soit par une agressivité à visage découvert… Ce qui revient au même : il s’agit de transformer l’autre en objet, de renforcer son altérité ressentie, de se rassurer par rapport à elle. … Cette simulation serait nécessaire : il s’agirait de faire vivre au Desprogiens moyen, à l’amateur de blagues racistes « qui font marrer », le quotidien.. Certes ce serait moins grave que la vraie persécution, les camps, les meurtres racistes. L’ennui c’et que les périodes où naissent ces blagues son généralement celles d’une recrudescence des agressions de ce type ! Eh oui ! On suit la mode et « l’air du temps » ! Car ça rassure ceux qui se prétendent « non racistes » et profèrent ces galéjades salopes. Etonnant, non ? On lira avec profit ma sœur, encore elle et deux de ses collaborateurs : L’inégalité raciste, c’est chez l’Harmattan et l’on y trouve des témoignage de ce harcèlement qui « fait marrer » et qu critiquent les « imbéciles primaires » ! Hé oui, les desprogitudes ou les Dieudonneries (c’est la même chose ! Le même esprit, même si Dieudonné est devenu vraiment raciste ensuite !)participent du harcèlement quotidien et la provoc à tout pris peut même faire pleurer des mômes.. Juifs ou Nègres, il est vrai. Alors, on se marre ! Tout engouement pour un histrion à la mode est dangereux ! On ne voit jamais cette hystérie, cette trahison de soi à propos des vrais grands… Et le non-raciste Pierre Perret a ses fans.. Mais sans ce pathos dévorant l’ethos, faisant devenir complice de la Bête Immonde parce que « ça fait marrer » ! Ce n’est pas si facile de n’être pas raciste… Et Desproges ne fut que pareil aux persécuteurs de Lili, la somalienne. Un beauf endimanché qui « fait marrer » ! Ne haïssons que la haine ! Et toisons ce pauvre type avec un dédain élégant, celui de l’esthète sagace dont le frémissement palpébral de dégoût copurchic remet à sa place l’esprit bas des valets de la mode du show biz complaisant et de la société du spectacle à pouacritude complaisante ! Protégez vos enfants : le mal est là ! Moi, j’en parle à mon fils, je lui montre cette horreur qui lui devient évident ! Dire que je en pensais guère à Desproges ! en le relisant, je découvre l’horreur absolue ! « L’intelligence au service de la bêtise » comme dit Amel Zmerli…. Une sorte de trahison de l’humain… qui « fait marrer » ! Hé oui, il faut revenir à la « négritude » de Césaire, savoir être de la seule « race des opprimés, par situation ou par volonté de combattre ! Mais Césaire ne fait pas marrer. Il remplit d’allégresse. Il est insupportable de parler de tendresse à propos de Desproges en méprisant Césaire ! Ca devient excessif ! Césaire est authentique, lui ! Et jamais, jamais il ne pensait comme ce vulgaire Desproges qui plaît tant aux « ça fait chier » gen,re dénigrant la Princesse de Clèves et toute la « culture » qui ne veulent pas se « prendre la tête » et DONC, ont déserté l’amour ! Car il va falloir parler aussi du racisme et de l’inculture grasse, revendiquée, satisfaite à la Sarko : Ce n’et pas sans rapport ! Vive Lili ! Et si on réécoutait les Last Poets ?
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