23 avril 2008
Vivons miteux
Les amuseurs ont pris le pas sur les poètes. Jadis, c'étaient les militaires,au temps de l'affaire Dreyfus, qui étaient plus respectés queles artistes,les savants... Aujourd'hui, la rigolade miteuse et basse occupe tout le champ culturel: obligation de "se marrer" et Desproges, si mesquin avec ses vrais-faux second degré passe évidemment avant Césaire.Et c'et bien ça, la vrie droite, bien rigolarde, bien grasse: on ne va pas se "prendre la tête" (en fait, le coeur) et l'on va rire en écoutant le pétomane.
Un autre "exil intérieur", fort différent de celui de Monammed Khaïr -eddine, annonce toute les solitudes: la fausse communion, néanmoins fusionnelle de ceux qui se "marrent" ensemble comme des footeux dans la vulgarité d'un vrai-faux antisémitisme ( "moi?Jamais de la vie!)... Et c'et ça le vrai fascisme: pas besoin de fusils, de camps: Vivons miteux.
La desprogitude a vraiment tué ce fameux "esprit de 68" dont on nous rebat les oreilles et qui consiste à ne jamais rire avec certaines personnes tout en boycottant les jeux olympiques autant que la rigolade télévisuelle obligatoire, sinistre, désespérante venant de ceux qui pensent que le désespoir est décoratif.
Pendant ce temps, d'autres bâtissent. On ne les voit pas à la TV.
Vive la vie quand même! Résistance, Gloire à Césaire qui a toujours su rire noblement, vraiment, avec AUTHENTICITé.Vivent les gens d'amour et d'offrande luttant contre la dérision, le mépris, la bassesse si bien représenté apr un texte que l'on admet, voire que l'on admire uniquemetn parce que so auteur est unproduit de la société du spectacle, du show bizz s'offrant un faux-cynique acceptable et plébiscité. Un Patrick Sébasrien grinçant. Mais comme il faut.
Est-ce le monde que nous laisserons à nos enfants?
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