Un artisan zoziau

Quand on voit des limites on peut croire que le temps n’est qu’un artisan zoziau. Un planeur de première. Pas très futé, mon amour. Mais peut-être qu’il chante’ comme un seigneur ! Tant pis, il nous faut naviguer parmi les pires incertitudes. Le naufrage est tout près. C’est lui l’infini. La seule vérité. Pas d’évasion possible : il nous faut tous les risques. Pour acquérir la science de l’arrivée. c’est un savoir intime que nous partagerons. Et si nous sommes sages dans nos débordements dans notre frénésie aux limites dépassées, ce sera recouvrance. Avec, bienveillante, rodant au-dssus de nous comme un ciel pour églantiers, l’emprise du devenir bâtira notre unité. Mais en attendant, on vogue. Avec la terreur au foie. Et l’entente qui vacille. Et le ciel métallique, chatoiement, cliquetis. Et le pli insidieux qui rabat les caquets. Et le secret qui fait que voici l’importance. N’oublions pas la querelle et tout ce qui ulule. Les miroirs d’impatiences. Le parcours averti. Saisis-moi ! Ecorche-moi !Je t’aime ! Il va falloir pétrir. Ca se fait quand on s ’aime. Même les jours de pluie. Et gravir les marches, tu sais, là-bas. Si nous y arrivons.