Œufs pochés à l’oseille

Quand le zéphyr léger se parfume à l’oseille il y a de l’allégresse au pays merdiflu. De plus l’astre du jour se divise en six comme des œufs du même nom. Enfin je me comprends, je m’exprime comme je peux sous les nuages crémeux qui sont tout agités. Mais quand ça souffle trop y a Zaza-Mortadelle qui nous sort ses nichons pour qu’ils soient bousculés. Alors on se passionne, on bave des ronds de chapeau on miaule en si bémol on est émerveillés. On se gave les mirettes on a chaud quelque part on tremble comme des feuilles c’est vachement bonnard ! Parce que, nous les nénés, faut pas nous en promettre on s’y connaît un max : ceux la c’est de l’ultra ! Y en a pas quatre comme ça ni en France ni ailleurs car même les Amerloques n’ont qu’à se rhabiller. Au pays merdiflu, faut bien dire qu’on s’ennuie, alors c’est bienvenu. Sauf que c’est pas souvent qu’il y a du vent léger. Et le vent s’en empare en les rosissant cru, voici que ça s'ébroue comme un jazz excité. On en reste baba, on va chercher la crème et les œufs frais du ciel qui sont aussi du jour sans cesser de lorgner. On fait cuire l’oseille on poche les cocos, on nappe avec la crème, putain, c’est délicieux ! Mais Zaza-Mortadelle a rangé ses nénés pour ne pas les salir en gloutonnant sévère! Pourtant ces produits-là c’est très bon pour la peau. Nature et compagnie… Même qu’on peut tout lécher. Ou par succion-ventouse se les incorporer. En faisant gaffe mahousse de ne pas mordiller. Sinon baffe dans la gueule. Et putain ça va chier. Mais Zaza-mortadelle aime nous contrarier, ça pimente la vie qu’elle dit sans barguigner. Vive le vent quand il vient ! Et les œufs à l’oseille ! Et les seins agités en liberté mastoc ! Et Zaza-Mortadelle allumeuse effrontée du pays merdiflu au printemps arrivé.