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orlando de rudder
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20 mars 2008

Le glas qui pue.

Par ce qui fut offert, je dis. Il faudra tuer pour vivre. Arrêter la faim. Je n’ai pas vu les ombres. Ni l’herbe. J’ai vu la faim. Craignant l'orgueil, j’ai regardé celle qui s’est mise à nu. La faim qui cogne au ventre vide. Ouah ! Entendez résonner le glas qui pue ! La mort à petits pas ! La faim qui déraisonne ! L intelligence est seule fidélité. Il faudra tuer ! Le Ventre, devient forêt profonde défeuillée de famine ! Pouah ! Toi-même ! Ca pourrit le moment, toute cette gesticulation de nerfs et de vaisseaux ! Branches maigres et nues. Solitude des boyaux vide. Merde ! Estomac en forme de tombe. Gargouillis reclus. Voici qu’on pète à vide. Ca pue le tubercule ! La bedaine membraneuse devient ville en ruine. Nature peinte, frôlée par la matière qui ne s’y arrête pas. On a vomi les murs. Flaques turbides, caniveaux, étangs de stagnation, telle devient l’eau du corps après avoir grésillé de par le feu céleste, le feu de la famine et de la prescription. Le grand feu des Coutumes qui font de nous des morts ! Ancestrale besogne qui consiste à crever ! Sale nécessité ! Il faudra tuer pour vivre ! Tuer ceux-là qui mangent ! Les tuer salement. Bassement. En canailles. A quatorze heures ! Trop tard !
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Commentaires
D
Pourrait-on plutôt les tuer avant le repas de midi? Non, parce que bon après il faut passer la wasingue...
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