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orlando de rudder
orlando de rudder
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15 janvier 2008

Système

Organisés comme les ténèbres ? Il y a des gens pas comme ça, non. J’aime le système des vieux moulins, ce qui broie ce qui pulvérise… A force de prendre des coups, même si on n’aime pas ça,,on devient soûl, groggy et l’on s’y fait. Sur le ring, on maintient, on monte sa garde, on cogne. Parfois on réussit à écrabouiller l’autre. Alors on est content, comme Maman qui a peur. Mais pas moins que l’entraîneur . Les ténèbres sont noires et la farine pas du tout. Sauf le seigle du pumpernickel. Et encore. Les gens qui n’ont pas l’esprit de pain foncé vont vers la lumière. La lumière ne broie pas. Mais j’aime aussi les meules. A cause du système ? Je ne sas pas vraiment ! Si l’on se pose des questions, on se met en route. Y a t-il quelque chose d’aussi précis ? Sans rire, je parierai que le blé peut souffrir. Qui souffre du mal des autres ne pense qu’à lui seul. Ce qui se sacrifie est égoïsme en vrac. Et commodité pure : les ténèbres sont cosy pour qui sait à merveille en apprécier le charme. On s’arrange. C’est l’organisation : il n’y a que ça de vrai. L’ennui c’est que ça moud. Surtout dans les moulins.
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Commentaires
O
Houlà! Quelle énergie! Bon, que vous répondre? Bin si, la littérature,l'art en général sont aussi produits.Même quand l'art est sacré. On se vend, on est payé.On vend son travail comme le boulanger vend son pain. On peut vouloir vivre pour et vivre de: c'est l'amour... LEquel se porte mieux lorsqu'on a des sous! <br /> Pour lereste, bof... La grâce d'écrire est plus simple.;Lisez-donc le journal d'un écrivain de Virginia Woolf et Ecrire est unmiracle de Paul Desalmand... N'allez pas chercher midi à quatorze heure et si vous voulez écrire, faites-le comme on cuisine un rôti ou un eragoût, selon le cas. Soyez simple et technique,le reste vient toujours. Vendre sa littérature est aussi poésie! LEs artistes ne parlent que de fric,parce que ça manque! Et certains parlent même de faim ou de misère... Penser fric évite qu'il ne soit pensé malgré soi! IL faut l'assumer. Autrement, ça se paye cher! Hi! Hi! La littérature ancienne eest remplie de poètes qui demandent des sous au Prince! Etla Bohème est aussi une misère qui tue... Verlaine en est l'exemple! Ecrire fait longer le gouffre....<br /> Absence de talent? Bof! LE travail en donne comme l'âge.Mais ça se muscle! Un coeur, ça doit cogner comme un boxeur! Il faut tenir et résister. Quand on écrit parce qu'on souffre,on a toutes les chances d'être mauvais: l'art est distance, représentation. Le Blues est né APRES l'esclavage... Quand onsoffre vraiment, on ne crée pas.Onmeurt,,on crève lentement, on morfle. eT la souffrance morale rejoint la physique: on nepeut pas écrire quand on a mal aux dents... Distance...comme l'amour, toujours, quç n'est que distance: la moindre familiarité le tue à jamais. LE terme nègre est merveilleux! Il évoque Dumas et Maquet, sauf que là, c'était l'auteur officiel qui était "nègre"... Inversion des servitudes.<br /> Ne souffrez plus: émerveillez-vous, admirez, soyez fière et cognez fort! Ditez plein de gros mots,mangez trop et rêvez de fric! Ah! Un carnet de chèque en pétales de roses! On écrirait dessus avec des plusmes de zèbre des sommes astronomiques pour acheter des riens! On serait riches et l'on digérerait letnement des nourritures solides avec du vin très vieux! Tout art est viance!
M
"qui souffre du mal des autres ne pense qu'à lui seul" : je suis d'accord avec ça : il fallait le penser et le dire : bravo !<br /> <br /> Très nitzchéen comme formule non ? ça me fait penser à "voir souffrir fait du bien" dudit Nietzche, formule que j'ai une fois dite à un de mes proches, tout fier de moi : ce proche n'a pas approuvé du tout la formule, hélas
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