Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
8 janvier 2008

Bienheureuse zymase.

Bienheureuse zymase quand mon cœur gonfle à bloc avec du beurre dedans ! Tel un gros pain au lait onctueux et fondant il se croustille bonnard pour amuser tes dents ! Je n’ai plus de carapace et les heures heureuses ont vent de la nouvelle. Etre à toi toute seule devient impressionnant. J’ai possédé une bague faite d’un os de narval monté sur une boucle. Et aussi une têtière en dentelle d’Alençon. Il y eut des jours d’amers déportés par le vent. Et des deuils que l’on mène en blanc comme les reines. Et que l’on monte en neige, légèreté acquise : Voici l’amour qui gonfle et le désir joufflu. L’horizon d’été s’est élevé là-bas. Parmi les plantes on voyait des roseaux. Je t’avais ignorées et tes pas dans mes cendres marquaient le pied fleuri de cinq pétales à mordre. Tu m’as bien fermenté, dégazé à loisir panifiant le repos des inquiétudes vagues. Je t’ai donné la bague aussi bien que les jours. La têtière a jauni tout le monde s’en fout. Les deuils à la mie de pain sont devenus des miettes. Toute action est repos en amour pâtissier ! Tu as pétri mon cœur et le voici levant comme un soleil en forme de brioche de Nanterre. Soyons esquifs tranquilles emportés par le flot, nefs des fous arrogantes qu’on ne doit pas barrer. Sinon toute rivière quittera son beau lit. La mer sera malade et mon cœur raplapla. Narval ou bien licorne, qui s’en soucie, dis-moi ? Le ventre a des raisons que le sexe entérine. Petits pains et gâteaux, confitures et nougats : Soyons de vrais desserts à la crème amandine !
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité