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orlando de rudder
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20 décembre 2007

Zut et merde

(Discours du roi hilare aux peuples qui font la gueule) Ö, mes peuples, je vous zut et je vous merde ! J’ai oublié vos têtes ! les faudra les couper ! Je suis toujours tranquille dans mon royaume vivant car je suis roi blond qui dort de toutes ses dents ! Adorez les six dieux ! Etendre : c’est le Trois. Le Quatre créa les doigts qui créèrent l’Un pour Cinq : Tel est le dogme et moi, je me repose, heureux ! Oui, je vous zut ! Oui, je vous merde ! Saleté de mes peuples ! Vous êtes des cousins agglutinés à terre et courbés comme des tuiles ! Vous êtes frères passibles et vains. Vous êtes des épouses, aux fidélités suintantes, vous êtes des possibles et des comme ça va ! Amas de palimpsestes, cous tendus pour la lame ! Enfoncez-vous l’enflure pour trouver la couleur ! Je vous zut et merde par le charme des jours, l’abolition des pauvres par des meurtres imbéciles, le vague fixant la tête et toute surveillance ! Que tout poison soit vôtre avec grande douleur ! Zut et merde vous dis-je ! Par le trou des serrures et par les culs blâmés ! Je vous déclare brisés sur la digue sanglante aux rochers déchirants ! Ô ma félicité ! Je ne vous concerne pas ! Je veux disconvenir et cela vous écrase ! Pour le zut, pour la merde, il faut des rois, j’en suis. Je gouverne parfois au son des musiques carnivores. Des rythmes venus de l’Est. Au nom du Deux, dieu d’avant trois pour vos enfantements que je méprise en vrac. Au nom de l’Un qui pue dès qu’il maudit vos corps. Au nom du Trois qui place l’équivalence en vain ! Ö mes peuples, je vous zut en vous merdant ! Vos soumissions sucrées ne m’impressionnent pas. Et quant à vos révoltes, elle sot pitoyables ! J’entends venir vos phrases enflées comme des maison dont les murs se dilatent grâce au chauffage central ! Ô mes peuples, je vous merde en vous zutant ! Crevez, que ça me marre, ô mes peuples inutiles, dans vos vallées reculées. La peste soit de vos crânes noueux comme des ceps stériles ! J’ai tout auprès de moi une gardienne de vaches pour le lait du matin. On fout la paix aux ânes comme moi je me la fous… Zut et merde ! Voilà !
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