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orlando de rudder
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14 décembre 2007

Outils d’acier…

Le temps se creuse. La durée griffe. L’heure passe. L’inquiétude s’ensoleille en blafard. On ne vit que sa vie. Il y a du pain. Un oiseau chante. Le silence fossoye à croupetons ce qui persiste et s’amenuise. La bêche et non la faulx. Outils d’acier. Le solitude gifle en silence. Un chat s’étire. Le temps se creuse. Le vent du Nord n’est pas si froid. Presque. J’aimais bien le vin pâle. Celui de Moselle. Une femme aussi. A la robe vive. Au prénom léger. Et qui souriait. Il ne pleut pas. Au contraire. Le temps se creuse. La bêche et non la faulx. Outils d’acier. On vit en paix. Un oiseau chante. Là-bas. Pas de problème : ici ? c’est là. On n’y pense pas. On ne vit que sa vie. Le temps se creuse. Il y a du pain. Un chat s’étire. L’inquiétude s’ensoleille en blafard. Mon cœur se remonte dans ma tête ; tic-tac d’horloge. Ca cliquette. Lentement. Je n’aime guère les fleurs séchées. Un oiseau chante. Si ma mémoire parlait d’enfance, je serais capable d’en pleurer. Je n’y tiens pas. Pas du tout. Le temps se creuse. Le vent du Nord n’est pas si froid. On ne vit que sa vie. Epiphanie : l’inquiétude, lumière blanche. J’aimais bien le vin pâle. Il y a du pain. La solitude gifle en silence. Presque. Il ne pleut pas. La durée griffe. La bêche et non la faux. Outils d’acier
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