Fais le compte et tu verras !

Fais le compte et tu verras ! Nos, forces n'existent pas ! Elles sont redondance, pareillement libres. De quelle guerre s’agit-il ? Celle de Abîme aux anges ? Tout ange est un soldat Donne-moi mon épée : c’est à moi de combattre car je parle très fort ! C'est à moi !Il me faut percevoir mon corps usé. En parler dans ma langue. Me taire éventuellement. Et mourir à l'instant, si le sort me le donne. Avec l’idée plus loin que celle de ma tête qu’on tranchera sans doute. Pour m’afficher comme un des parents. Au ciel on lira comme dans un livre clair: Les nimbus suffiront à écrire les lettres. Encore nous faudrait-il des forces. Mon épée, vers le ciel attirera la foudre. Les anges crèveront tous : je ne les aime pas. Combattons en silence ! On coupera les têtes. Nul ne sait s’il y en aura assez : Fais le compte et tu verras !