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orlando de rudder
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26 novembre 2007

Femmes battues ? Tiens, on s’en fout ! Incroyable !

Il n’y avait personne, paraît-il au rassemblement. La mode est passée… Dire qu’il y a peu, on s’indignait ! Pourtant, le problème existe. Il est crucial. Il est effroyable. LA violence conjugale persiste et les femmes en souffrent en majorité (l nombre des hommes battus est fort important tout de même, il représente dit-on sur le rapport dont nous allons reparler, le quart des violences conjugales et est, évidemment, sous-estimé). Il faut des refuges, des aides, des écoutes…Mais pas seulement quand ce problème est là pour en cacher d’autres ! Le gouvernement ne fait que des conneries ? V’lan, on ressort les femmes battues ! Ca rassemble. Après, on laisse tomber. Alors qu’il y a un vrai travail à accomplir ! La cause a beaucoup souffert d’un rapport fallacieux, misandre. Elisabeth Badinter l’a montré d’une façon éclatante. Ce rapport comme celui prétendant qu’un français sur 3 est raciste que ma sœur a « démonté » dans l’un de ses plus beaux articles, avec Morice). Il s’agissant de nier aussi que les violences ont lieu plus souvent dans les milieux pauvres que dans les autres (ça se voit bien dans le Nord, l’Avesnois profond où la violence FAMILIALE est une sorte de tradition). Et de bien montrer le victimat des femmes, chose grave car c’est aussi les astreindre à ce rôle pesant ! C’est comme ça : les hommes battent, on va les mettre enprison, on va protéger les femmes… Eternelle mineure, la femme n’est pas consolidée dans une volonté de vaincre le sort détestable, mais dans celle de subir aussi la commisération dégueu. Ce rapport a déplu, même à des gens qui n’osent pas le dire. Il est bidon! Il faut aller plus loin, maintenant. Et voir la violence familiale ! Car les femmes cognent aussi. Pas seulement les hommes. Il est insultant de nier la violence des femmes! D'imaginer qu'elles ne se révoltent jamais, ne cognent pas, soit parce que certaines ont un caractère violent, soit qu'elles ripostent! Mais les plus faibles, car la violence va du plus fort au plus faible. Une femme, battue ou non, peut maltraiter un enfant, un vieux… Et ce genre de maltraitance vient des femmes. Parce qu'elles sont plu souvent en rapport avec les mômes et les vieux, assignées au rôle d’éternelle soignante, compassionnelle ! Et c’est là qu’il faut agir : confier plus souvent les mômes aux pères, et les vieux des hommes. Mais c serait détruire le social bien pensant qui jouit et se nourrit du victimat des femmes. Il faudrait aussi connaître le nombre d’infanticides ! Car, en ce moment, c’est terrible ! Quelques faits relatés dans les journaux en cachent bien d’autres. Mais on ne distingue pas, dans les statistiques, l’infanticide de l’assassinat… On se demande pourquoi ? Moi pas. Tout passe d‘abord par une lutte contre la misère et l’INCULTURE ! Le social est perdu sans culturel solide ! Ca colle des rustines, mais on crève ensuite. La gueule ouverte! Ensuite, il faut arrêter de prendre les femmes pour des connes, ce qui est le fait monde du « double sexisme du social ». Et envisager enfin la violence FAMILIALE, sinon, toute action est vouée à l’échec : il y aura quelques refuges, on sauvera quelques personnes, mais le gâchis continuera ! Ce dernier est caractérisé par l’éviction des pères (et particulièrement des pères immigrés, tiens donc ? ) Et le mépris des hommes, forcément violents, violeurs, dégueu. Ceci s’ajoute l’assignation au rôle de mère, de femme tel qu’il est dans notre société : on confie des mômes à des mères, parce qu’elles sont mères biologiquement. On ne s’occupe pas de savoir si elles peuvent ou non élever un enfant. Que de vies gâchées par des maternités chez des filles qui n'ont aucune prédisposition à élever un gamin! Et quel mépris, encore, chez les pouacres et pouacresses pour celles qui décident de ne pas être mères! Et de pauvres filles se retrouvent à 17 ans avec trois mômes, sans aide d’un conjoint, pour avoir voulu fuir le milieu parental. Mais sans aucune prédisposition à la maternité, voire en étant immature. Les infanticides viennent de là, souvent. Pendant ce temps on beugle au manque de pères. Et si on aidait les pères? Mais UNE assistante sociale courant est a priori anti-père : lisez leurs rapports ! Fabuleux ! L’idéologie sexiste, doublement sexiste du social coince les victimes, les femmes, dans un rôle bien défini. Parfois confortable, souvent tragique! Mais les assitantEs sociales partagent l’idéologie du victimat féminin et de la sollicitude sublime de LA femme. Oui, il faut ouvrir des abris, privilégier l’accession à un logement, éduquer, aider les victimes des violences familiales. Et surtout assurer une parité sourcilleuse, voire obsessionnelle dans les services sociaux : Il y faut des hommes pour ne pas sombrer dans cette idéologie sexiste et destructrice ! Un métier qui crée une sorte de communauté monosexuelle est malsain ! Urgence d’abord : protéger. Culture ensuite : Eduquer, enseigner (voir ce qui se fait en Argentine : cours divers avec garde d’enfant), restaurer l’estime de soi par la CULTURE.Punir, évidemment les coupables, hommes ou femmes, avant de les éduquer, rééduquer aussi… N’accepter aucune excuse de milieu, de social pour les gens violents ! Au contraire : celui ou celle qui a été battu et qui bat, qui reproduit, est deux fois plus COUPABLE ! Autrement, il faudrait libérer les violeurs assassins à enfance terrible : Guy Georges, par exemple ! Fourniret, etc.… Ca passe par une culture féministe ou plutôt égalitaire en vrai, plus Badinter qu pute soumise ou (rien que les mots sont immondes ! L’ironie à ras de terre n’est pas de mise ! Elle suffit à discréditer ces mouvements fort réac par ailleurs ! La dérision n’est pas l’humour), plus Iacub que chienne soumise à sa mémère, se prît-elle pour une rottweiler ! Il faut de l’action vraie ! Générale ! Contre le problème de la famille en société libéral ! Contre la misère ! Contre le fait que les mariages ou unions se détruisent de plus en plus ! Contre l’AMPUTATION du père qui semble « normale » au social petit-bourgeois ! Le tout sans complaisance féministoïde à la con ! LE tout en respectant les femmes, celle-ci comme celle là, sans les prendre pour des andouilles destinées à morfler (c’est pas le genre, parmi les femmes de ma famille ou mes mies ! Eh ou, ça peut se battre, une femme résister, cogner, même ! Vaincre et se vaincre ! NE PAS SUBIR !) Respect humain ! Droit Humain ! Vive Hubertine Auclert ! Vive Flora Tristan ! Vive Maria Deraismes ! Vivent mes grand-mères ! Et Laclos, Léon Richer et Condorcet, les féministes mâles qu’on oublie trop souvent ! Certes, ils furent parfois patauds. Mais pas falots. Ni phallos. En attendant, il n’y avait personne, ou presque, à la manif pour combattre la maltraitance subie par les femmes. Vingt personnes a t-on dit à France-Info, aujourd’hui 25 novembre… Courage, les filles ! C’est pas gagné ! Qui se souvient encore de la banderole devant le Panthéon ? C’était il y a longtemps, dans la mouvance de 68…. Cet édifice porte, sur son fronton, cette fière devise : « Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante » ! Alors, un groupe de femmes militantes s’est amusé à poser une banderole avec « Aux petites femmes, la matrie ingrate »… Ca avait de la gueule, non ? Au même moment, une de mes amies, lesbienne militante, distribuait un tract disant que le jour de la libération de femmes, « on tondrait toutes celles qui ont couché avec un homme » ! Humour féroce, autodérision vraiment pas convenable, non ? Le plus rigolo est que certains ne comprenaient pas qu’il s’agissait d’une blague ! Etonnant, non ? Toute lutte politique doit unir force et beauté ! Grandeur et Rigueur ! Nous avons besoin de hautes vertus, de respect et d’humour ! Résistance ! Je rappelle que l’égalité est une notion Humaine, venant des Lumières et qu’elle s’oppose à la nature, faite d’oppression du plus faible par le plus fort, de combat constant, de trouille et de prédation ! Les femelles y sont le plus souvent maltraités, opprimées, violées… L’humanité, file de Prométhée refuse d’être esclave de la nature ! Le féminisme ou plutôt le désir d’égalité n’est pas bio : il a besoin d’engrais pour croître : l’amour, sentiment et affect humain, et de pesticides pour éradiquer la nauséabonde peste machiste ! Voire celle du « National-Féminisme » où la « Patrie( !)-femme » devient une idéologie de haine ! Suivez mon regard ! Hi ! hi ! Résistance ! Quelques citations de femmes : Mon délire est, hélas, le seul bien qui me reste. Victoire-Marguerite Babois, Elégies Maternelles, 1792-1793. La polygamie divise d’ailleurs les femmes du Sahel. On aurait pu penser que touts les femmes aisées, qu’elles soient marchandes ou cadres, auraient honni la polygamie. Ce n’est pourtant pas le cas. On a vu des femmes cadres polygames et des commerçantes le revendiquer. Souvent absentes, elles apprécient d’avoir une co-épouse qui s’occupe des enfants et du quotidien de la famille. Mamadou Dia, Kaso, le migrant perpétuel, 1999. Défendre les droits des femmes est un combat très sérieux. L’action des « Chiennes de garde » me paraît ridicule, voire folklorique.Giroud, Interviews de Françoise Giroud et d’Isabelle Alonso, « Vingt-quatre heures pour les femmes », Interviews de Françoise Giroud et d’Isabelle Alonso, « Vingt-quatre heures pour les femmes », Femme Actuelle, du 3 au 9 mars 2003. Femmes, libérez-vous des morsures de la peur pour vous tenir debout, droites et fières, non comme des lianes agrippées et dépendantes, mais comme de grands arbres aux racines solides ! Une femme seule peut grandir, se déployer et faire croître toute une forêt. Taslima Nasreen, Femmes, Manifestez-Vous ! 1994. Le fait que ça et là, pour garnir la vitrine des régimes totalitaires, il y ait quelques femmes ministres, et même un premier ministre femme, comme au Bangladesh et en Turquie ne change rien à notre condition d’asservissement. Ces femmes ambitieuses, pour conserver leur poste, se croient obligées de se montrer encore plus dures et impitoyables que leurs collègues masculins. Leyla Zama, Lettres de prison, 1995. D’autre part, les massacres collectifs de ces dernières années ne nous ont que trop prouvé que le crime passionnel lui-même avait cessé d’être un mystère solitaire et magnifique, mais qu’il s’organisait, s’émiettait en dossiers de bureau, en lois raciales, se décolorait en concepts de bien et d’honneur. Nora Mitrani « de l’objectivité des lois », Le Soleil noir n°2, « Le temps des assassins », 1952, in Rose au cœur violet, 1988 Elle n’est pourtant pas comme tant d’autres une analphabète de sa propre vie. Camille Laurens, Index, 1991. Un jour, les huit ou dix nièces de Madame de Montcertin lui demandèrent ce que c’était que l’amour ; elle répondit : « C’est une vilaine chose sale, dont on accuse quelquefois les femmes de chambre et, quand elles en sont convaincues, on les chasse ». Stendhal, cité par Pierre-Louis Rey, Faites l’amour avec Stendhal, 2003. Et pour finir, un texte tirer de La Testamante de Françoise Villonne* Je, Françoise, hardie tout de mesme Dis qu’à aulcune m’en va léguer Ce que méritent les soumises Serves d’époux ,courbant le chef, Quant avec force on les a prises Et battues, férues derechef A toi icele courbant la teste Obéissante au dur mari Te laissant battre comme une beste Et méritant encore bien pis Je lègue à susdite résignée Dextre et senestre torsion des pis Et si l’époux que pute enjole Toudis s ‘en va foutre ès bourdeaux Marion, meretrice, dicte l’ydole** C’est que tu as courbé le dos ! Femme sache point n’es femelle Qu’on peut avilir et meurtrir Tu dois te défendre, ma belle Devenir libre ou bien mourir… * Serait-ce pastiche ? Qui sait ? Qui oserait faire des trucs pareils ? Moi ? Vous n’y pensez pas ! un grand garçon si sérieux ! ** Marion l’ydole fut une prostituée d’autrefois (et non d’antan !)que cite Villon. L’ennui, c’est que beaucoup meurent sans être libre ! Anda ! Luz !
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Commentaires
O
Murir libre ça vaut-y mieux ?Que mourir en prison? Faut voir! Ma villonerie est juste histoire de dire!<br /> Mourir en prison, c'est peut-être une délivrance! Sauf si on a WOW dans sa cellule! Parce que là, c'est triste!
M
mourir libre c'est mieux ?
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