14 novembre 2007
Ecobourgeoisie et dichlorodiphényltrichloroéthane
Silent spring.
En 1962, la biologiste américaine Rachel Carson publia (Silent Spring). Rachel Carson n’et pas une personne mauvaise et acariâtre à la Bové. Elle ne cultiva jamais un « look » bourgeois empetzouillé malhonnête et renforcé par d’habiles conseillers en communication. Simplement, elle participait d’une idéologie américaine de la nature assez proche de l’idéologie naturaliste européenne de cette époque. Mais en Amérique, le proto-écologisme demeurait plan plan tandis qu’en Europe, en France particulièrement, il procédait de l’extrême droite et des mouvements mystiques satellites. LE mot écologie fut pour la première fois prononcé à la radio par Louis Pauwels, fondateur de Planète et du mouvement culturel correspondant, réaction contre l’esprit de la résistance et réactivation des vieux mythes totalitaires.
Inexactitude.
Rachel Carson, accusait le DDT d'être cancérigène et d'empêcher la reproduction des oiseaux en amincissant la coquille de leurs œufs. Ce qui d’ailleurs n’est pas prouvé : la raréfaction des oiseaux ne veut pas dire l’extinction et l’on n’a pas eu le temps de constater une adaptation éverntuelle, ce qui aurait été de l’ordre du naturel.. Alors, on décida d’interdire le DDT. Comme il représentait symboliquement la modernité, voire le progrès, les réactionnaires de tout poil et les écologistes s’en donnèrent à cœur joie, poussant leur brame réactionnaire anti-progrès sur fond de pop aliénante et petite bourgeoise totalitaire étouffant toutes les autres musiques pour la plus grande joie du capitalisme exploitant la révolte et s’en nourrissant. On sait maintenant que de nombreuses affirmations faites dans Silent Spring étaient scientifiquement inexactes.
Seul l’excès nuit !
Le seul problème des pesticides, des engrais chimiques est l’abus. On en déverse trop. Pour le reste, si nous sommes vivants, c’est grâce à eux. L’agriculture a progressé et lorsqu’on utilise les bons produits à des doses raisonnées, on obtient des produits merveilleux, meilleurs que tut ce qui a existé depuis des millénaires. Pendant les temps immémoriaux ou l’agriculture nécessairement « bio » était sujette aux maladies, aux prédations. Durant l’époque des famines et des disettes, de la mort par épidémie, de la vie précaire, telle qu’elle sévit dans le tiers-monde, là où il n’y a pas moyen de cultiver la terre d’une façon moderne. Le bio sacrifie l’humain.
Sacrifier l’humain.
Et c’est ce qui fut démontré ! Car le DDT protège du paludisme ! Cette maladie des pays pauvres eut un regain de malfaisance durant les années d’interdiction. Elle tua, tua, tua. Et l’écologisme montra son vrai visage : sacrifier l’humain à une certaine idée de la nature, venue de Haeckel, qui inventa le mot « écologie » et fut évidemment un théoricien des races, corollaire de l’écologie qui, à la suite d’Haeckel, créa l’idéologie nazie avec les premières lois pour la protection des animaux et l’hygiénisme » prônant l’élimination des « indésirables » et des « dégénérés ». Les nazis préférèrent l’action directe, les USA prônaient l’interdiction des produits salvateurs. Pendant ce temps, Hans Jonas, disciple de Heidegger inventa le « principe de précaution », imbécile évidemment, et déclara que pour sauver la planète, il fallait éliminer la majorité de l’humanité : l’humain devenait un parasite pour les idéologies basses et viles. Plus tard, Ehrenfeld attaqua « l’arrogance » des droits de l’homme et Aiken proposa lui aussi d’éliminer 90% de la population. On a bien compris et Jean-Christophe Ruffin aussi qu’il s’agit de tuer les pauvres. Un article ignoble de Télérama en rajoute une louche en se déclarant pour la frugalité (ah ! L’horreur ! La religion ! La haine ! t un journal torchonesque anti-croissance fait même l’éloge de la pauvreté ! Ces gens sont des monstres ! )et contre les Lumières, contre Condorcet, contre le progrès…
Droite !
En 2006,malgré le lobby capitaliste et alter mondialiste ( ?) écolo, l'OMS annonce que le DDT sera utilisé comme l'un des trois principaux outils dans la lutte contre le paludisme et recommande la pulvérisation des pièces dans les zones épidémiques, ainsi que dans les endroits à transmission du paludisme constante et élevée. Bien évidemment, on emploie des doses beaucoup moins importantes que jadis et l’on sauve des vies, au grand dam des vrais écolos, des héritiers de Fournier, l’ayatollah de Hara-Kiri Hebdo, ennemi des vaccins en vrai de vrai facho anti humaniste et pote de Choron qui fut d’extrême droite et fricota avec Minute ! En vrais sectateurs de Hulot, valet de l’'Oréal, fondée par Schouler de sinistre mémoire et dirigé par Bettancourt durant de longues années, héritière de la cagoule et des mouvements pro-nature de la collaboration. L’écologie vient de la droite raciste et y retourne ! Encore qu’il puisse y avoir une droite anti-écolo ! Mais c’est la même incongruité qu’une gauche écolo ,le même arrangement ! La même complaisance hypocrite ménagère de chèvre et de chou ! La même compromission ! On se croirait chez Totoseb, exemple même de ces tendances aux sincérités évolutives. Il n’y a pas d’écologie de gauche ! Il ne peut s’agir que de bricolage et de malhonnêteté intellectuelle. Vive le progrès, le confort pour tous ! Soyons fiers et mangeons trop ! Bref la raison, les Lumières reprennent du poil de la bête. Rabelais contre Savonarole !
Gauche aux abois.
L’ennui est que la gauche, en France, est aux abois. Aussi s’allie t-elle avec ses pires ennemis. Déjà, elle avait fait l’erreur de s’unir avec un courant répugnant qui n’a pu se résoudre qu’en des régimes de type militaristes, populistes totalitaires qui s’est prétendu d gauche alors qu’il ressemble à tous les régimes d’extrême droite. Avec évidemment, la corruption à tous les étages : le communisme. Qu’il convient de classer à droite. De plus, bien des adeptes de ce curant atroce glissent facilement vers la droite puante lepéniste (inféodée à Moon, tiens donc) dans la bonne vieille tradition du camarade Doriot.
Gauche-müsli et droite-viandox.
Cette erreur n’a pas suffi ! La gauche-muesli rejoint la droite-viandox .Elle se trahit à nouveau en fricotant avec les verts qui se prétendent de gauche. Or le seul fait de penser que la nature, cette idée humaine, est nécessairement bonne est de droite ! De droite pure ! Elle s’oppose à la volonté humaine de ne JAMAIS être esclave de la nature, symbole de toutes les oppressions, lieu de guerres, de viols de meurtres constants, de domination immonde de férocité ! Un homme libre n’est pas écologiste ! Il aime la vraie vie ! Il prononce le droit contre la loi du plus fort, contre la loi de la jungle !
Les victimes sont des pauvres !
Il convient de créer enfin une gauche. Une gauche fidèle à l’humanisme, à Diderot, à Condorcet. Une gauche qui méprise Thoreau, Haeckel, le « raciste souriant », Aiken, Ehrenfeld, Hans Jonas et toute cette droite réalisée en Hulot et dans le principe même de l’idéologie de la nature qui n’a fait que tuer. Une gauche qui demandera des comptes et une indemnisation aux gens qui interdirent le DDT ! Car il y a eu meurtre délibéré par paludisme ! Ils sont coupables et doivent payer ! Bien entendu, les victimes sont des pauvres.
Un monde sans peuple.
L’écologisme s’attaque aux pêcheurs, aux agriculteurs, aux chasseurs, aux ouvriers ! Elle rêve d’un monde sans peuple ! Greenpeace, nid d’espion en est l’exemple. Mais attention ! Ce n’et pas seulement parce qu’elle est noyautée par des services secrets, des sectes terroristes et des aigrefins, voire des trafiquants d’enfants (in enfant africain n’et pas un ours slovène) que l’écologie est coupable : elle l’est par sa nature même, anti-progrès, anti-lumières, anti-humaines et par ses mysticismes gluants ! L’écologisme, s’il se répand, sera pire que le communisme !
Collabos !
Pour conclure, ajoutons que l’idéologie de la nature refuse les luttes politiques et sociales. Ceci d’une façon ouverte en prétendant que les problèmes d’écologie sont les plus urgents. Alors que le capitalisme lui-même a intérêt à les régler et que l’écologisme devient son arme. Collabos, les écolos rejoignent enfin leur famille et les consommateurs de bio, cette marchandise bourgeoise, s’allient aux consommateurs tout court pour la plus grande joie de la petite bourgeoisie qui « ne fait pas de politique » !
Résistance !
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