1845.
Dans la musique odieuse qu’on ne veut pas entendre tu devrais aller voir la profusion des fenêtres. Ca fait comme des tableaux. Mais aussi comme des cibles. Et ça devient vite envahissant, puisque ce sont des regards. En 1845, on entendait beaucoup. Ce qui n’a guère changé.
Des regards de fenêtres. Ainsi dans les villages il y a de vieilles moches qui se dissimulent derrière les voilages pour reluquer maussade et dire du mal des gens. Il faut un Krazy Kat, lanceur de briques pour leur foutre sur la gueule la terre rouge mastoc !
Et là, on ne vit guère la musique odieuse. Mais la voici présente, insidieuse comme dieu. Zinzinulante à souhait. Elle est principe et fait. Dans le regard des veilles pies. Gueules de cibles ! Cassons les vitres et leurs lunettes !
Elle sont là. Derrière les voilages. Les brise-bises aussi. Et la musique odieuse tintinnabule et suinte en puant terrible. Ce sont des airs caducs à la recomposition mêlée du blanc. Neigeux qui visquent. Va voir ! Non, moi je reste là !
Saletés de musique pour fenêtres closes ! Elles glottorent ! Elles ont été encouragées. Elles capturent ! Elles pourraient précipiter de l'histoire sur le jour ! Elles aiment dénaturer ! Si tu avais été la en 1845, tu aurais entendu ! Mais tu t’en fous, je sais !
Ces musiques sont aussi moche que les vieilles mégères. Aussi faut-il se montrer aussi met que possible durant leur ébranlement. Ajouter du vertige à leur rythme poisseux. Foutre de l’ harmonica, dans leur danger craspec. En 1845, Nothomb démissionna ! Alors, tu vois les flonflons, toi ?
Alors viendra la forme. Elle réhabilitera le mètre et même ce qui vient du premier cri ! Voilà comment la grâce de la technique flambe pour nous rendre heureux tandis que, berck et pouah, elles fadent et s’esbignent, ces musiques odieuses de Parques abominées par ce qui est très beau, ainsi que tout le reste. J’ai dit.