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orlando de rudder
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12 septembre 2007

Chanson des coups!

Poings crevés, trop cogné, la vie faite de coups et ceux qui nous reviennent ! Avec de l’inquiétude et plein de sang partout ! La musique brutale de l’os qui s’émiette et la chair déchirée en lamento craspec ! Voilà la solitude et la brutalité ! 

Pansons nos plaies ! Oignons soigneusement! Avec du beurre gercé et de la merde aux clous ! Et puis recommençons à peine fini d’oindre ! Et cognons derechef, c’est la vie qui veut ça !

J’assiste à mon combat, mais sous les chocs féroces, mais il y a eu deux notes feuilletées. Du  temps ? J’en rempli l’arrière-saison de ma vie empêchée !  ! Je ne passe pas mes jours à tout dire.  Sauf cas de force majeure. Mais j’en prends plein la gueule !

Pansons nos plaies ! Oignons soigneusement! Avec du beurre gercé et de la merde aux clous ! Et puis recommençons à peine fini d’oindre ! Et cognons derechef, c’est la vie qui veut ça !

Voici la saison rêche. Hé bien pan ! Dans les dents ! Pas le temps de mourir, il  faut rendre coup pour coup ! Le temps comporte un bout, puisqu’il s'en va. Même quand il se déchire dans un cri de douleur ! Comme la peau fendue par un gnon sur l’arcade !

Pansons nos plaies ! Oignons soigneusement! Avec du beurre gercé et de la merde aux clous ! Et puis recommençons à peine fini d’oindre ! Et cognons derechef, c’est la vie qui veut ça ! Pansons nos plaies ! Oignons soigneusement! Avec du beurre gercé et de la merde aux clous ! Et puis recommençons à peine fini d’oindre ! Et cognons derechef, c’est la vie qui veut ça

On a cueilli du fortuit. Ca inonde. Les yeux écrabouillés ne voient rien de commode ! Le peu d’obscurité  ne suffit jamais trop. Pourquoi tant de paroles, à l'étourdie, comme ça ?  Ca gâche le temps perdu quand ça manque de morfle ! Quelle heure est-il, déjà ? Celle de frapper encore !

Pansons nos plaies ! Oignons soigneusement! Avec du beurre gercé et de la merde aux clous ! Et puis recommençons à peine fini d’oindre ! Et cognons derechef, c’est la vie qui veut ça !

Deux notes feuilletées dans la chanson qui frappe ! Esquichons nos cervelles pour comprendre pourquoi. Avant qu’elles n’éclatent sous les raclées de hargne ! Coucou, les coups ! C’est la vie de menace et le supplice vorace de devoir se défendre, et détruire, et tuer !  C’est l’état de nature !

Pansons nos plaies ! Oignons soigneusement! Avec du beurre gercé et de la merde aux clous ! Et puis recommençons à peine fini d’oindre ! Et cognons derechef, c’est la vie qui veut ça Cette vie là ! Pas moi…

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