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orlando de rudder
orlando de rudder
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11 septembre 2007

Poésie sur la gueule !

Poésie sur la gueule et coup de pied au derche, poésie donne-moi l ‘alternance classique des salaces  enfances, quand on tire les  tresses avant de mordre le cul !

Poésie, filleà poil, la rose chante qu’on l’égorge Et si je verse une larme, c’et tant pis, c’est tant mieux, pourvu qu’elle soit faite en SO4H2 !

Ah ! Tu sembles apaisé mon bon coeur ô, ma plaie ! Nous allons te peler comeun gros radis noir, betterave saignante comme un Jésus flapi, saucisse pas assez grasse pour nourrir l’affamé, tu vas voir, tu vas voir : poésie ! POESIE !

Poésie, pute vierge On te  dira, pardi,  mille et –un chapelets dans l’oubli qui obsède ! . On se fera des tronches d’assassins, de notaire, et puis de gros gugusse pour pouvoir avoir  l’air d’une cérémonie.Sauf qu’on ricanera avec des dents féroces  Et que ça fera mal, du cocasse à l’atroce !

Expions la symbolique et le vocabulaire, on va bientôt poéter avec des revolvers, y’en a marre Va z-y donc, mords z-y l’œil et le bon ! Fous le camp, viens ici, baise-moi, poésie !

Redoutons le salaire et la vie qui enfile pour tarabuster la nuit et le jour et le reste ! Poésie cogne dur, tatane dans les gencives tu es l’horrible faim qui bouffe tout et tout cru !

Allez, hop ! On y va ! je célèbre le deuil. Avec des  clairs rayons de fantaisie maussade et des désespérances désopilantes à vif ! 

Poésie, tralala, donne-leur juste un peu de brève respiration permettant un commentaire. ET cogne les en traître,sournoisement salope !

Moi ce que j’en dis, c’est pour causer-poème : Avec la foudre aussi bien que le foutre et l’amour, la douleur et la mort dégueulasse,la fleur quiplaisait tant à mon cœur à la con et les ceusses qu’on aimait et qu’on aurait dû tuer !

Poésie, dentifrice qui affûte les crocs, balance de la ferveur et du macache partu, du rien et puis du tout,ça fait mal et c’est doux !  !

Poésie, corde à nœuds, étrangleuse et fatale ccochyme lointaine infantile ou fœtale, il faut que le poète sache puer du cœur, puis se laver soudain dans l’oscur tout brillant !

Poésie, catastrophe, viens donc te fair foutre, et va jouer dans ta cour, parce que tu es trop dur, fabrique tes marelles avec des rasoirs sales et tes incandescences avec  de grands nuages !

Poésie plein la tronche et coup de pied en vache, poésie donne-moi l ‘hyperdouée  vacherie,la classique,la sagace et la moderne itou qui saccage les  enfances, froisse la jupe des mères Tandis que le voisin taille la haie comme un con avant de s’azmputer par maladresse insigne ! 

Ouias,poésie voilà, lance moi du tralala, et ce sera bénef, certitude au boudin,mélancolie, bourdon, jardins dont on se fout, souvenirs inventés, avenirs incertains, et tiens, voici la mort ! Poésie, sois polie,on dit : « Bonjour Madame » !

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