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orlando de rudder
orlando de rudder
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19 août 2007

Le sage a dit.

Le sage, un vrai de vrai, a dit :

« Il y a trop d’espérance et si mal partagée. Le droit au désabus n’est plus celui qu’on croit. On ne l’applique pas. Désuétude, dirait-on. Caducité, pour sûr. Quelques désespérés savent encore sourire. Le mal est donc profond. Cru sera le remède. Certains plantent des arbres ou cirent leurs souliers.

Le monde d’aujourd’hui demeure peu ancestral. Le monde d’aujourd’hui devient trop dur à cuire. : Les dépression s’allège, le désespoir se vend. Beaucoup préfèrent grossir et donennt à leur tristesse l’excuse d’un régime. On ricane. C’est laid. On souffre en amateur. Et même qu’on se plaint ! Certains font du shopping, d’autres se tuent au sport.

Autrefois, c’était mieux, on morflait plein-la-gueule.On gémissait tout pas : peur de perdre parole.  On ne riait jamais, des fois qu’il existât des  détrousseurs de dents. Ou des voleurs de langue. Il faisait souvent froid. Ou alors on suait sous les étés suintants. Certains vont travailler en disant qu’ils aiment ça.
Les jeunes d’aujourd’hui connaissent mal leur malheur. Ils ne ronchonnent plus, crient au lieu de râler : sa consume la hargne qu’il faudrait épargner. Pour en jouir longuement : chassez-moi cette violence et devenez moroses : ça durent plus longtemps et c’est asphyxiant. Certains   frappent ou mordent, grosjean comme devant.

Les jeunes d’aujourd’hui ne savant pas chialer dans la déréliction.Ils haïssent sans conscience, torturent sans passion. Ils ne crèvent même plus de leurs propres poisons lentement distillé dans une âme malsaine : ils en cherchent ailleurs jusqu’à en acheter. Certains vont en revendre pour en acquérir d’autres.
On se croirait au cirque avec des clowns marrants. Il faut changer tout ça, restaurer la souffrance aussi froide que l’hiver et sa méchanceté. Apprendre à bien souffrir, à se faire très mal traditionnellement, qualité d’autrefois. Morflez donc à l’ancienne, d’une façon répugnante et lâchez-nous avec vos désarrois modernes. Ressemble à vos gueules, imitez vos bassesses ! Chtarbez-vous l’occiput, trouvez la complaisance. certains évitent même de mourir en silence, dédaignant, de ce fait, le plaisir insidieux d’inquiéter les autres ».

Oui, il a dit ça,le sage,le vrai de vrai! On s'en fout!


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Commentaires
E
Manger pour se taire parfois , le silence devient morsure
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