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orlando de rudder
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12 août 2007

Obésité persécutée

Simple : Depuis que l’ordre moral s’occupe de santé publique et veut en faire un outil de contrôle social, on fait des statistiques. IL semble, par sondages, et en visionnant de vielles bandes d’actualité que l’obésité durant les années 30,par exemple, était bien répandue, sans doute plus qu’aujourd’hui. Henri Béraud talentueux mais de triste mémoire a eu le Prix Goncourt pour son « martyre de l’obèse » qui réagit à lune époque qui, comme la nôtre est propice aux persécutions et usait de l’argument scientifique pour justifier les ostracismes, les exclusions, puis les massacres.

Que l’obésité soit devenue le dada de Monsieur Bush signifie que nous aillons avoir des tas de travaux vachement scientifiques allant tous dans le même sens ! (ça ne vous rappelle rien ?  On ne fait pas l'économie de l'histoire, sinon, ça recommence!) et TOUS les EXPERTS seront d’accord ! Ce qu'on a dit sur le climat et ce qui est faux, tiens donc! Ce qui est le signe majeur de l’erreur, comme le prouvent l’histoire des sciences, l’épistémologie, etc.… Il suffit d’attendre et de relire Max Weber ainsi que les différents travaux sur la certitude et l’administration de la preuve..

On a le droit d’être obèse, personne n'a rien à dire! Foutez-nous la paix!  C’est une complexion comme une autre. Les obèses ne sont pas des phénomènes de foie et nous savons que l’obésité n’est pas entièrement liée à des facteurs alimentaires (chacun voit journellement des gens maigres qui mangent beaucoup, etc.… comme d’ailleurs les recordmen et women de rapidité dans la « dégustation » de hot dogs ou de hamburger.  Souvent maigres!Signe des temps et de l’obsession nutritionnelle malsaine qui,  de nos jours se joint  à la lipophobie le tout constituant une  pathologie sociale. Comme d'ailleurs l'idée de "consommation" et le mépris qui s'y applique! Ah! Qu'ils sont moches, les "beaufs" qui vont au supermarché remplir leurs caddies de "malbouffe".;Ah! Qu'ils sont moches, les "autres"! IL ne s'agit que d'ostracisme avec le même mécanisme pervers mental que le racisme! ).

LE correspondant ose dire : « tous les nutritionnistes, les spécialistes médicaux ainsi que les études scientifiques rejoignent le même constat ».. Tous ? Ah u ? Lesquels ?Les chercheurs pour magazine de sale d’attente ? Les vendeurs de régime ?Les acolytes de M.Bush ? J'ajoute que son ton est inacceptable et qu’il ne connaît pas le sujet, du fait même de n pas avoir de sources réelles. J’en ai à sa disposition. Mais il n’y a qu’à chercher un peu : cete formulation, cette arrogance ce MEPRIS montrent bie que l’ffiramtionde si et l’enjeu du correspondant qji est un goujat. Oser imaginer que nos ne savons pas ce qu’il dit, que nous n’en savons pas plus que lui à ce sujet, quand on est impliqué et encore du mépris. C’est intolérable  de se monter aussi agressif.

Quant au racisme, nous en avons un bel exemple. !Je n’irai pas plus loin dans l’analyse de discours : ça hurle.

LA lipopophobie (jointe à l’anorexie sociale et culturelle, avec la mort des mannequins, la pression de la maigreur sur les fillettes le tout montrant que l’obésité et vraiment moins malsaine que ces névroses graves) fait qu’effectivement, il y a aux Etats-Unis, de petits groupe fachos qui pourchassent les obèses, les maltraitent, les forcent à se dévêtir, à prendre des poses grotesques en les filmant avec des téléphones.Ca va venir ici. Pendant ce temps, comme le correspondant le suggère sans le dire, on va renforcer l’idée de culpabilité sociale de l’obèse. Mais déjà des associations se constituent pour lutter contre ce « racisme ».Ceci après le suicide d’un postier belge obèse persécuté par ses collègues. La responsabilité de l’administration, a été reconnue et le procès est une référence de victoire des persécutés.

La lipophobie vent en partie du « désenchantement atlantique » et de la perte des émerveillements. Autrefois, être gros était bon signe et ça l’est encore en Afrique, en Chine. Parce que nous sommes les fils de la faim. Si, à Dunkerque, le maire jette des harengs à la foule durant le carnaval, c’est en souvenir de la fin de la faim, de la fin de la famine. Grâce à l’occident, le monde va mieux sauf là où il y a volonté politique de maintenir la faim. Parallèlement, la honte occidentale, au lieu de s’émerveiller de manger, en a fait un malheur, un péché. Sa honte (alors qu'il a plus apporté au monde entier que toutes les autres civilisations réunies!) de la prospérité est obscène, maladive, moche, basse, sordide! C’est une des composantes de l’anti humanisme :Rabelais, Voltaire, Diderot, Condorcet célèbrent l’abondance, l’opulence. LE bonheur ventral simple, humain, le bonheur de rêve pur les pauvres, le bonheur de perdre la déshumanisation de la faim, de devenir soi en plus profond parce qu'on mange! MAnger est aussi une prière, une célébration!  Le refus de jouir de la nourriture, la folie des régimes, l’excès même sont mauvais signes et trahison de l’histoire de l’humanité qui et celle de la faim. LE rêve humain est de manger, vie de manger trop, de ne rien foutre et de vivre au pays de cocagne en habitant le palais de dame Tartine. Quand on a eu faim, on sait ce que ça veut dire… Quand on excipe de « tous les nutritionnistes, les spécialistes médicaux ainsi que les études scientifiques rejoignent le même constat » On  n’a rien compris… Au travail, Monsieur le correspondant donneur de leçons! Renseignez-vous… Combien avez-vus d’amis obèses ? Noirs ?Noirs et obèses ? (ça c’est juste pour rigoler :Vous n’avez pas à vus justifier, pas plus que les obèses à qui vous le demandez, ô donneur de leçons agressif, outrecuidant et ignorant !) Marre des gens qui répètent ce qu’on lit dans les magazines !

La critique de la consommation est un sport de bourgeois nantis souvent insultant pour les pauvres ! Et les pauvres deviennent gros !

Nous avons le droit d’être obèse et nous refusons que des donneurs de leçons se permettent de s’adresser à nous avec ce genre d’outrecuidance ! De prétention. D’arrogance. Etonnant, non? Vive la liberté, vive l'Inde libre et mort aux vaches! 

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Commentaires
H
Mon mari est obèse. Diplômé, qualifié, bien dans ses baskets, avenant, cultivé, drôle, sociable, travailleur. Malgré toutes ses qualités et son CV exemplaire, il est resté deux ans au chômage. Les obèses sont la "catégorie" le plus souvent victime de discrimination à l'embauche, à égalité ou devant, selon les études, les handicapés physiques et mentaux, et juste avant les noirs. (Soyez obèse et noir : vous ne travaillerez jamais en France.) Il a dû changer d'orientation, du tout au tout. Historien, il est aujourd'hui agent immobilier. Eh oui, dans la vente, spécialement la vente de maisons, la bedaine est gage de bonne santé financière, qui oserait dessiner un notaire maigrichon ? allons, il faut que la montre à gousset fasse pendouiller sa chaîne en or sur une poitrine rebondie ! Les a priori touchent tout le monde, bouche fermée déjà jugé. Débectant.
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