Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
30 juillet 2007

Zamidézanimos= , consommateurs d'amour industriel frelaté et bidon! Tous? Peut-être!

Solidarité.

Autrefois, on avait des chiens, des chats, d'une façon utilitaire, en tant que compagnons dans la vie, pour garder, tandis qu'on est aux champs, pour chasser, pour tuer les rats, etc. L'animal participait à la vie, à l'effort commun... On s'aimait en solidarité, en construisant la vie, jour après jour... La bête était des nôtres, avec sa place et mangeait les restes, voire des pâtées contenant les restes... La même nourriture que tous... Une communion de vie sans y penser… L’urgence des travaux et des jours liait et fondait l’amour…

Consommation.

Aujourd'hui, chiens et chats, et même enfants sont devenus objets d'un amour de consommateurs. D'un amour bien normé qui achète et qui vend, qui négocie à chaque instant... L'animal de compagnie est nié en tant que lui-même par un surinvestissement de "performance affective" confinant au gâtisme revendiqué  tut en cachant une misère émotionnelle et une angoisse profonde.

L’amour libéral.

L'animal toujours UTILE,  est devenu un tranquillisant, un lexomil à pattes, à litière, qui emmerde vraiment, qui donne du travail et qu'on se force à aimer tandis qu'on hait pus en lus son conjoint... L'amour libéral se mesure aux boîtes de pâtées achetées, au tarif du vétérinaire et à la joie de se dévouer car il est nécessaire que les bêtes soient fragiles et malades pour assouvir d’une façon éphémère et fugace l’instinct merdique des petits-bourgeois et leur syndrome de Münchhausen... 

Silence.

Cet amour obligatoire va avec la peur de ne pas être aimé. Car ce n'est que ça, l'amour "officiel" d'aujourd'hui! La trouille de n'être pas aimé, de la solitude (sauf qu'on se sépare! Qu'on ne s'en remet jamais! Bien fait, fallait pas!) Et la terreur de son propre silence: A la consommation de la présence du chien, du chat, on ajoute la radio constamment allumée. Or, pour aimer vraiment, il faut assumer son silence intime, donner la place, l'espace à l'amour...

Perso-cloné.

On refuse l'affrontement, on laisse les enfants faire n’importe quoi parce qu’on a peur de les engueuler. Et ça pète tout de même, on en prend plein la gueule et une petite voix cynique, mesquine, salope susurre qu'on s'aime pas, que c'est du flan, que c'est pas vain, tout ça, qu'on vit sur un mensonge... Eh oui: C’est l'intime politique, du libéral perso-cloné, une idéologie de l'affectif qui, depuis quelques décennies nous a horriblement transformés! On a enfin compris qu’ils ne sont pas obligés de nous aimer. Et que nous, nous devons les aimer… Alors on est en séduction permanente. Ce qui ne devrait n'être réservé qu'aux couples amoureux (or ce sont eux qui s'avachissent et se manquent de respect..

Corrida intérieure .

Du moins quand ils se cognent, il y a un peu de sentiment vrai. "Fais-moi mal, comme ça j'ai l'impression d'exister pour toi" Corrida intérieure, mise à mort en dedans et ça ne saigne pas. Du moins en apparence). une haine de pacotille, mais ça fait un peu vrai) et l’on détruit… Le chat, le chien, c’est autre chose. Il est « meilleur que les hommes, ma bonne dame « (forcément, quand on ne s’entend avec personne on peut toujours crétiniser un brave toutou ! Lisons les mémoires immondes de la Bardot! Quelle horrible mégère monstrueuse avec les siens! Ce qu'elle revendique inconsciemment (?)sans se rendre compte de son ignominie! Lisons-la et nous verrons combien le manque de respect  des autres humains,le mépris mènent à une animalolâtrie malsaine, perverse, serpillièresque!)) Et répond forcément à l’attente. On projette ses sentiments et l’on lui invente un caractère…C’est une sorte de viol sans objet : il n’est pas là, dans ce que nous fabriquons mentalement à son propos…

Epidémie d’infanticides.

Aujourd’hui, en été, on abandonne beaucoup de bêtes, de vieillards. … Fini le gentil chienchien et Mémé qui fait pipi sous elle : on jette… En même temps,  on assiste à une vraie « épidémie » de maltraitance d’enfants, de vieux… Avec un nombre effroyable de meurtres d’enfants par leurs mères… On se croirait jadis, dans les campagnes closes quand l’amour rancissait en mentalité veule. E c’est bien cela, le monde affectif libéral : un retour à l'archaïque relooké marchandise et spectacle permanent, aux « sales petits secrets » aux non-dits qu’on efface et l’on est tout marri quand l’addition arrive… Abandonnons le chiens, et Pépé, tuons un môme ou deux  (les congélateurs, c’est pas fait pour les chiens ?); Si ça gagne pas, ça débarrasse…

Légende.

L’idéologie actuelle veut quel’ homme soit dégueu et la bête bonne. Or, le chien (et le chat évidemment) vient rarement au secours de son maître, sauf s’il est dressé. Cette légende perdure et les exemples du contraire  fusent. Les zamidézanimo généralisent toujours ou presque à partir d'un seul fait. Comme les écolos, les racistes et les fachos. Le chien fuit, le plus souvent quand il sent un vrai danger pour lui… … Sauf quelques-uns… Ce que ne faisait pas le chien de berger.  Ce faux amour devient burlesque… Parfois  quand son maître meurt, son chien le bouffe : Bonne idée…

Monstres.

La folie animalière hypocrite, mesquine et marchande est représentative du monde libéral. Des monstres ont de grands chiens dans les viles, dans de petits appartements. Et disent aimer les bêtes. D’autres revendiquent ce même amour, sans s’avouer qu’ils en ont marre des litières qui puent… Comme ils ont marre de leurs mômes…

Objets.

Mômes-objets, chiens-objets. Consommation perpétuelle, insatisfaction entretenue par les mentalités infligées par l’idéologie bien-pensante… Les amis des animaux exhibent leur bon cœur et refusent de voir leur angoisse…  Et ça divorce, et ça se quitte et ça s’engueule... la bête reste. Ou devient enjeu. Comme le môme…

Le potlatch est servi.

Et pour ne pas trop souffrir de tout ça on achète des boîtes de nourriture luxueuse pu chien et chat, des jouets dispendieux pour les mômes comme pour les bêtes) : l'amour consomme l'autre, le réduisant au statut d'objet. Et cet amour-marchand s'entretient et se cultive par la consommation, le cadeau: le potlatch est servi, il faut venir à la soupe.... Le véritable amour est inversement proportionnel aux témoignages financiers d'amour?Et  aux "preuves" de l'amour par le pognon (Cocteau, pour une fois, s'est foutu le doigt dans l'oeil: si l'amour a besoin de preuves,il est déjà foutu!). Plus il y a de boîtes à chats, de jouets électroniques pour les gosses, moins il y a d'amour vrai... C'est fatal: de la mesure avant toute chose.Sauf en soi,au fond du coeur:le don n'est pas l'achat.

In memoriam.

Moi, comme j’ai aimé des personnes, des êtres uniques, je méprise les zamidézanimos. J'ai aimé Narcisse, joli malinois foldingue, Gnougnou ( alias Jaxella von Reichswolf, princesse et bergère allemande), Joyce, doux labrador géant (ça prend de la place), Rififi, siamoise, Raoul, son fils, Mélanie chatte évidemment noire, Ira, scotch-terrière genre étiquette à whisky… Des amis, des personnes, des êtres de partage… Pas des prétextes pour acheter Canigou et Ronron, pour consommer l’amour comme s’il était en boîte !

« Recevoir sans donner ».

Et tout ce délire animalier qui va avec l’anti-humanisme, la dépersonnalisation (et l'inculture qui la fonde) et, bien sûr, l’écologisme fascisant (pléonasme) me dégoûte… Consommation, prise de pouvoir, exhibition de « bons sentiments » … Bien accordés à la mode du « développement personnel » devenu un palliatif au manque de  culture générale  ("ça fait chier, les classiques") qu’on a refusée et qui, seule fonde l’amour, le vrai, le solide, le profond. Celui qui donne... Alors que la méchanceté quotidienne, l'impossibilité d'amour  veut, en fait "recevoir sans donner"! En toute l’humanité.

Respect.

En ce moment, je ne vis pas avec un animal : j’attends d’être plus stable… Il y a des choses à régler dans ma vie… Je n’impose ce moment un peu flou à personne… Il  faut que je déménage: on ne fitpas supprter l'exiguïté à une bête... Et ej en eveux pas non plus utiliser un être vivant comme consolateur, comme palliatif à une solitude nécessaire pur diverses raisons extéreures... ...

"Amour" mou. 

*Ce n’est pas comme si c’était arrivé au moment où je vivais avec d’autres êtres, tous sur le même bateau…Je pense que le respect vaut mieux que l’amour mou qui n’est que le cri d’angoisse d’un idéal bafoué du soi mal foutu, raté, mesquin… On ne se sert ps de l'autre, homme ou bête, pour se rassurer. Un peu de dignité! MAre de ces complaisances si fréquentes!,  Elle submergent! Tant et tant de "braves gens" qui "aiment " les animaux! Bidon! forfaiture, mensonge! O se vante de ct amour faux comme un don Juan mythomane de bistro raconte ses "bonnes fortunes" imaginaires: même mensonge! Les bêtes ne sont pas des putes à petits-bourgeois rances! Regardez autour de vous ! C’est la norme ! Et c'est moche !

Vive l’Inde libre et mort aux vaches ! Vive l’amour !

P.S. A lire et à relire : L’équation du bonheur, amusant, exagéré, olpif,  aux pommes… C’est de l’ami Topor et de Rubinstein…  Oui, c’est un vieux livre. Mais on doit pouvoir le trouver. .

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité