20 juin 2007
Dernier instant d’un condamné.
Hache double, hache cruelle au métal glacé. Avec un oeil miroir où s’emmanche le fer pour regarder la mort et le sang ravageur. Rien qu’elle et moi, la mort : on n’y voit que du feu dans les yeux, regard tout ouvert en bec d’engoulevent. Etoile pourrissante, sang figé, jusqu’au ciel, âme moisie du meurtre et souillure de l’arme… Nommer la mort n’est pas l’appeler. Géométrie des tranchants, lequel va me surprendre ? Soudain, ça claquera, bonjour, adieu la nuit.
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