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orlando de rudder
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8 juin 2007

Mélancolie pur beurre !

Langueur monocorde d’un jour d’hiver gercé : je me souviens. Voici des lustres et des raisons, des automnes à foison des janvier en pagaille… Et des appétits de vieille souche. Des horizons illégitimes, mariés de la main gauche à des espoirs déçus. Et les bourgeons ! Et du foin dans les bottes !

Mélancolie pur beurre, voici le temps venu ! Le temps des cigarettes à la fumée qui poisse. Et du café boueux qui stagne dans les tasses !

Pour laver les esprits, enfonçons nos espoirs en des prisons sinistres. Cette manière noire engraisse la liberté. Et l’on ressort, chaînes brisées, fatigués comme le crépuscule aux yeux cernés de noir, de bleu, de jaune. Le crépuscule imite en haut les irisations puantes d’hydrocarbures mêlés à l’eau du caniveau. Ou le papier de garde. Des livres anciens. A la reliure de veau. J’ai l’esprit en blanquette. Et du foin dans les bottes !

Mélancolie pur beurre, voici le temps venu ! Le temps des cigarettes à la fumée qui poisse. Et du café boueux qui stagne dans les tasses !

Avant de commencer, veuillez définir la langueur de vos états d‘âme : Aurore ou fin du jour, chien, loup, louve, hyène ? Petit lapin tout rose à la peluche sale, à crocs ensanglantés ou bien  yorkshires pochards comme ceux que l’on voit sur les bouteilles de whisky? Trop de janvier, vous dis-je !

Mélancolie pur beurre, voici le temps venu ! Le temps des cigarettes à la fumée qui poisse. Et du café boueux qui stagne dans les tasses !

J’attente à mon désir de calme olympio-zen par l’agitation veule des amours qu’on "peut pas". Que ça ne se peut pas.  Je ne ris pas du paysage voilé comme une femme de Tanger. J’aurai besoin de  pluie au rythme incessant. Et de  foin dans les bottes, près de mes pieds brûlant ! Ca me fera courir et ça ne sert à rien !  D’abord le jour se gerce et c’es fatigue à souhait !

Mélancolie pur beurre, voici le temps venu ! Le temps des cigarettes à la fumée qui poisse. Et du café boueux qui stagne dans les tasses !

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