je n’ai pas de patience.
La vie se trouve encore en marche. Qui veut l’ attraper s’affuble de son propre parcours. une seule vie ! Qu’y mettre ? Que remplacer ? Faut-il comprendre le froid de l’hiver pour, ensuite s’extasier de la chaleur ? Commencer par l’aveuglement pour progresser jusqu’à la myopie ? Résister fatigue.
Souvent, je me tasse. Particulièrement les soirs hantés par la par la brume. Ce n’est pas moi qui dodeline. Cependant, le tangage m’endort. Le temps pèse de tout son poids. De son pas. Et parfois, je m refuse telle ou telle pensée.
Lassé, parfois, on dure quand même ! On ne veut pas seulement qu’il y ait tant de choses éternelles – mais l’appétit se ne vit pas comme un souvenir. Rien d’impur. Rions de la vie et de la mort, son amie qui dure. Comme un empereur, je dirige ! Quoi ? Le rien des travaux et des jours qui sont miens. En fermage. En louage !
Je m’imagine en Antonin précis. Qui brise les villes intérieures qu'on lui soumet et les reconstruit. J’appuie sur perpétuel derrière des vitres. J’en achèterai un jour des bleues Je ne sais un jardin m’attendrait Longtemps : je n’ai pas de patience.