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orlando de rudder
orlando de rudder
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18 mai 2007

A celle là seule qui sait de quoi je parle!

Rénovation d’un jardin . 

0n peut même s’adonner à créer la vraie paix, la fervente qui fermente, l’instable qui mûrit, la bougeotte éperdue. Dans un jardin tout calme, pas plus con qu’aujourd’hui ! Qui l’est bien plus qu’hier si c’est demain qu’on baise !

Je t ’ai vue, fille d’ici, t’ouvrir toute pour  entendre la nuit !  Ah, le rayon de lune éclairant la bouche bée ! Toi tu m’as souri vif ! Allons en ce jardin pour y  ourdir à deux des choses humaines à poil.

On va s’organiser, âpres, complices et zou ! des manigances charnelles qu’il nous plaira d’ accomplir en émoi ! Ca va rire en dedans avant de déborder !    

Ineffables désirs,  espérance en plein cœur comme un pied au cul !  Brutalité soudaine des douceurs désirées, autant que du désir en lui même comme il est ! Parfaitement, ma chère !

On va se savourer, se mijoter gourmand : Allons nous assouvir au plus profond du jardin secret. Forcément secret. Surtout la nuit. Surtout par une telle nuit !

Un vrai jardin gnangnan réséda-tagada, glaïeuls et saules pleureurs à oreilles d’épagneuls : On sera l’un et l’autre, en ressemblance idoine, avec mon trait d’union  faisant la différence. Est-ce pour le constater qu'ainsi tu le secoues?

Si la rose te griffe, je lécherai la paupière impromptue, je mâcherai l’épine et la recracherai en pleine gueule du vent.  Ceci,  avant de s’enfouir où ça se fait, Madame.

Comme ça se fait, eh oui, pour n’être qu’une seule chair redupliquant l’amour  en  un copier/coller  de douceur cool musclée et ondées afférentes !Une seule chair, c'est sûr! Mais deux nénés quand même! J'en passe et des meilleurs!

Car tes lancinants lolos, archifruits du destin, à faire pâlir les pommes d'un jardin plutôt bien, attirent mes deux paluches comme l'aimant fait qu fer et que c'est bien ainsi que je me colle à toi!

Là, chaque chose à sa place : trait d’union entre parenthèses avec soupirs de face ou bien de biais, sans anicroches aucunes : v’lan ! (n'ayez, coincé dans la pensée l’oubli des chemins : il en faut de tous neufs à nouveauté stridente) .

On se mignotera de par les yeux du corps ! On s’aimera avec le cul de l’âme ! Alors, le jardin planplan redeviendra vivace à nous gober les yeux par des splendeurs fortiches !

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