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orlando de rudder
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20 avril 2007

Cœur de verre.

Qu’aurais-je pu chercher quérir ou requérir comme un seau d’eau du puits lorsqu’il fait vraiment soif ? En quel jour, en quelle demeure ? En un lieu dit qui serait mien ?…

Qu’aurais-je pu vouloir, moi, morcelé dans le destin, ce que je forge, assez brutal ? L’amour d’une femme devenant ma nation ? L’instant d’après ou la morte saison ?

En quelque jour d’une vie lente j’ai regardé parfois trop loin. J’ai pu savoir, mais qu’importe ? Je me suis tu. Trop, quelquefois…

Quel moment, Quel silence ? je trouve une paix parfois inquiète. Quel coeur de verre, fragilité, débris de moi, inachevé ?

En quelle urgence persisterai-je? Demain accourt, fait de fragments de vieux hiers et de nouveau qui s’éparpille…

Ma transparence, état des lieux, vague innocence, faute de mieux… Quelle espérance dans l’heure qui passe ?

Fatigues anciennes, sommeil léger, âme en quinconce comme les arbres cachant  leur racines tressées sous une terre à l’herbe tendre.

Tête de bois, copeaux frisants, voici la vie à bout portant : En quel instant, en quel désir vais-je persister à mourir ?

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Commentaires
R
Faudra-t-il qu'un doigt ami, ayant recueilli sur votre joue une larme oubliée, se pose délicat sur ce "verre" ni creux ni plein, et, le caressant gentiment en rondes enfantines, bercement, lui fasse entendre à lui-même un chant pur et précieux ? Le coeur était-il de cristal ... ?
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