L’abstrus.

Pour aller bruire du jaggernaut chez l’abstrus du voisinage, on avait pris de la bière de garde, du fromage, du pain. Et aussi quelques fusils rouillés. Et des tartes aux boulons…

… nappés de crème d’aspic aux barbelés d’inox.

« La terre n’appartient pas à l’homme ». C’est bien ce qu’il a dit, l’abstrus salopiau à vraie tronche de notaire !  Il a tué tant de choses et tant d’autres. On n’y peut rien ! Il a tué de l’amour et remis du bornage…

… Il a même tué des gens. Mais en secret intime.

Les boulons, ça fait mal. Voilà l’octogonal. On s’en fout. N’hésitons plus ! Allons bruire du jaggernaut parce que c’est rigolo ! L’abstrus a même dit ! 

… « L’homme appartient à la terre » :

Oh ! Le salaud d’esclave à la tronche de notaire ! Oui de oui de bordel  de oui de dieu ! Il a dit ça,  l’abstrus devant les arbres fous. Salaud, pourri, marlou ! Le vrai genre de sale type à l’esprit de notaire.  Les vaches s’amusaient à lui péter aux yeux!

N’empêche, on le sait…

… Qu’un jour, on sera fous car ça nous pend au nez. On ne  deviendra pas abstrus, comme le type d’à côté. On ne mangera pas de la terre pourtant, mais de la vache en biais …

… Dans la cuisine rouge…

En biais, je vous le dis, parce qu’à cause du couloir, elle ne peuvent pas entrer tout droit dans la cuisine. Il y a le coude. Un jour on vivra mieux car il viendra le temps des joyeux  jaggernauts …

… sans abstrus d’à côté pour donner la leçon de bornage, de limite, de clôture, de prison, d’environ… D’horizon riquiqui terre à terre de peu !

Le rouge dans la cuisine, c’est à cause du sang. Oui, on vivra bien mieux. Pas maintenant, plus tard : il faut tuer l’abstrus ! A grands coups de boulons, de barbelés d’inox… casser l’affreux bornage notarialement moche….

Et ça fait du travail…

Et ses cadastres idiots d’appartenances rurales, qu’il se les foute au cul ce notaire dans l’âme ! On le massacrera ! Ensuite, ce sera la vie rose, avec un peu de bleu, et puis  du jaggernaut à ne savoir qu’en bruire. Et plus d’abstrus du tout pour engueuler le monde. Ce sera le bonheur…

Ou sa périphérie !