Réactions aux "ides de Mars": commentaire.

Oui, c'est "dépassé", comme on dit quand ça ne l'est pas tant que çia et qu'on prône des idées encore plus vieillotes... MAis tout de même -et j'y pense à propos des réaction à mon récent article "les Ides de Mars"- Eric Fromm, ça allait loin...

C'est le moment de relire son "Art d'aimer". En cete époque d'amour "obligatoire" autoproclammé... Et desrueur...

Non, décidément, Fromm a raison: l'amour n'et pas à la portée de n'importe qui".

Aujourd'hui, quand on voit les couples, on se rend compte que la vie à deux est une arme de guerre. L'amour est négoce,marchandis quérulence, revendication.Sa fonction politique d'endormissement social est florissante. Nous sommes agi par cet amour-là!

C'est un sentiment bas, fait de mépris mutuel dans le quotidien moisi du couple. C'est le couple brisé presque à coup sûr,la solitude de femmes à "foyer monoparental".C'est la haine contre les hommes,la violence familiale (et non seulement conjugale.. tiens donc?. Tandis que, lorsqu'on voit un mariage, on peut légitimement prédire qu'il s'agit d'un futur divorce. L'amour est devenu la fin de l'histoire de chacun auprofit de l'hydre du couple, du sacrifice humain... Sans "l'obligation d'amour", on s'entendrait mieux.On se respecterait. On ne ferait pas payer notre histoire personnelle  à l'autre comme la femme de mon texte "Les Ides de Mars". Elle fait mal à certains lecteurs qui tentent de la justifier! Or elle est une allégorie de l'échec et d'une certaine idée de l'amour à laquelle on tient tant! Pour notre perte!

L'amour n'est pas donné:il se mérite, il se construit. Il est mort dès, par exemple, la première scène e ménage: le respect est parti.C'est foutu à jamais.

Quant à cette femme de mon texte, je la considère comme abjecte. Son atitude mentale a tout détruit.Et, s'il y a des enfants, ça va peser lourd pour eux: Un simple geste, une simple parole dit toute une idéologie. Et peut marquer à jamais. Aujourd'hui, j'espère que je serais encore plus vache que l'homme en question. L'amour déçu ne peut que devenir férocité: fallait pas. Et ce genre de situation est irréparable.

Attention: Mon texte évoque un souvenir. MAis les rôles des interlocuteurs peuvent s'inverser: Il y a aussi des hommes aussi affeux que cette femme! Et victime de l'idéologie capitaliste libérale de 'lamour n'est pas uen question de sexe, mais de condition... Et provient du manque de respect, également partagé, semble t-il, par tous  les sexes,passés, présents et à venir. 

Arrêtons d'aimer à tout prix! Tâchons d'être bien ensemble.Et on vera bien si l'amour s'annonce! Quand un home et une femme ne s'aiment pas, ils sont souvent courtois l'un envers l'autre. Ils conservent la distance nécessaire à l'estime réciproque. Ils ne s'insultent pas. Ils ne se frappent pas. Ils ne sontpas, non plus, des marionnettes dirigées par une guerre de clans d'origine.  Sans l'amour, sans cet amour-là, l'hypothèse du boneur redevient possible. Et le sexe peut redvenir joyeux! Tatn il est vrai que la crudité vout mieux quele poétisme! Arrêtons de "faire l'amour"! Cette expression gluante pue la morve sentimentale! L'amour, ça ne se fait pas, ça se construit! "Faire l'amour"! C'est dégueulasse (voir ce qu'en disait déjà Jerry Rubin dans Do  it,"livre culte" avant qu'il ne devienne un pot de yaourt yuppie)! Du pur "poétisme"! Berck! tandis que "baiser" peut rayonner jusqu'à une poésie de la chair, drue, crue, cul,  mais généreuse! Et bien moins tartignole!

Ne parlons pas d'amour,

Et mettons nous à l'aise,

Emerveillons le jour:

Viens-ça que je te baise!

Arrêtons de "foire l'amour"! Commençons par baiser: plus si affinités! BAise, c'est rigolo, c'est simple,et c'est sympa.Ca ne sacralise pas le sexe. Et ça permet la liberté. Après, on voit si l'on peut construire... En sachant que, même avec respect, même en conservant la distance, ce qui nous empêche de devenir le cancer affectif de l'autre, ça peut tout de même foirer! Ce n'est pas un hasard siles histires d'amour se terminent au mariage:la vie est vraiment finie, dans tant et tant de cas! Finis, Roméo et Juliette! Rares sont les Philémon et Baucis (à lire absolument: quelle merveille! C'est encore Ovide qui nous enchante!). Je ne sais plus qui a souligné le ridicule qu'il y aurait à parler de "Madame Tristan"! Ca, c'est vaiment vache!

Ah ben tiens! Se remettre en question... Hé hé... Lire aussi, ou relire Denis de Rougemont, L'Amour en Occident! Voui: il y a un peu de chacun de nous, là-dedans! Ca aurait fait réfléchir l'attristante Yseut de mon petit texte!

C'est embêtant, l'autre. Ca demande de devenir vraiment soi-même! PArfois même de se metre à nu. De ne plus se raconter des carabistouilles confortables. D'être honnête avec soi-même! Ca le demande sans même le savoir, l'autre!  Bin dis donc, c'est pas de la tarte! Alors on préfère le fonctionnariat affectif du couple. Le divorce fait office de retraite. C'est plus facile!

En attendant, mon petit texte a l'air de faire mal. C'est peut-être une bonne chose!

Oui: lire ou relire Eric Fromm..Et Stendhal! Car De L'Amour, ça décoiffe aussi! Houla! Et même: Houlala ! Voire: Houlalalala! Et je pèse mes mots! (faut-il des accents graves sur les "a"? Ca le mériterait! )

Dire qu'on peut avoir aimé et n'aimer plus! Je pense qu'il n'y a rien de plus triste... Peines perdues d'amour perdu.

Nous avons besoin de vertus plus hautes!