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orlando de rudder
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12 mars 2007

De quel droit m'aimes-tu?

L’indifférence, ça ! Oh oui ! J’en veux ! Parce que de l’amour, comme j’en ai vu s’agrapiller sur moi, macache ! Marre! A bout! Saloperie fétide et caca dix de der ! Vacherie de honte bue ! Au moins, l’indifférence,  ça se ravale, se  réabsorbe et de travers puis bouche-bée. Mais c’est bien mieux que l’amour-vrai, celui qui colle au cœur comme  de la boue aux bottes ! L’amour toxico-claque de ceux qui, pouah ! nous aiment comme les poux aiment les têtes. Nous aiment jusqu’au sang ! Avec l’application qu’on trouve dans les pages psycho des magazines pour dames.  Avec le mode d’emploi terriblement précis. Crachons en pleine gueule le reproche dentu : De quel droit m’aimes-tu ?

En ajoutant, oui : Toi ! Qui es tu, nom de d’là, pour, TOI oser m’aimer ? Avec   en loucedé, dans le secret des ton âme,  les   tourbillons du fleuve  affectueux comme il faut plein de gluances terribles et conformiste en vrai. De gluances morveuses, sale amour mortifère. Qui donne le fiel en pépites amour enfer, don empoisonné, sincère d’une main sans flammes apparentes. Mais il y a de l’enfer au creux de tes deux paumes ! Tu t’es vu dans une glace ? Alors, réponds moi donc : De quel droit m’aimes-tu ?

Tu m’as refilé ton amour fonctionnaire aux horaires éprouvés. L’amour ainsi toisé par qui l’éprouve en moche sait choisir  en sa proie comment s’accrocher mieux. Cherchant le poisson vif parmi mille murmures. Avec des coloris de fable nunuche.  Sang caché, pas d’empreinte : Ton de voix fatal à la douceur factice. Attentif prédateur et correct-magazine ! Mai bon sang de bonsoir et nom d’une pipe en bois, je ne t’aime pas, moi ! Je te respecte, moi ! Je ne te plaque pas mon cataplasme cardiaque en plein dans l’affectif comme une baffe dans la gueule ! Alors, nous fais pas chier : De quel droit m’aimes-tu ?

Trouver ce qu’il faut dire avec ce qu’il faut taire. Si ça ne marche pas, c’est  doucement ta faute. Puisqu’il voit clair, le pou, celui qui veut faire l’autre. Et qui n’est qu’un gros soi grossièrement parqué dans son coeur barbelé mais vraiment comme il faut de lecteur de notices. Etre aimé de la sorte, ça vous ronge le foie. C’est de l’amour, pourtant. Qualité d’après guerre. De quel droit m’aimes-tu ?

Ah ! Ben oui ! Ca existe ça, des amours abusifs ! Ah ! C’est du méthodique, du  sérieux-la-prâline, du qui négocie sec. Un amour ordonné !  Contemplons-le,  rangé comme une cuisine feng-shui de femme  à peu près seule et le devenant  toute. Regardons-le ! Il s’éclaire et net, militaire angélique !Avec un sourire béat genre adjudant pète-sec demandant en mariage une fille vacharde aussi nulle que lui !Amour d’homme au gratin d’esprit gras qui battrait sa compagne faute de quelqu’un d’autre. Sauf qu’il ne le fait pas, car la mode dit non !  Il  a d’autres moyens ! Psychologiques, ma foi… De quel droit m’aimes-tu ?

Et réciproquement, ça se ronge et ça s’aime ! En toute bonne conscience puisqu’ils lisent tout deux  la précieuse gazette à psychologie vraie pour atteindre le « clair » dans une psyché correcte, avec beaucoup de zen puisque c’est à la mode ! On s’applique bézef ! On y arrive enfin ! Alors, l’indifférence, à côté de tout ça,  c’est un gâteau géant !  On se le carre  sous la cerise et ça fait du nanan ! De quel droit m’aimes-tu ?

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Commentaires
R
Vigny ... "Si ton beau front rougit de passer dans les songes / D'un impur inconnu qui te voit et t'entend" ... m'avait troublée moi c'vers là quand j'étions jeunette. Je voulais choisir qui allait me désirer, MOI. Arf. Alors m'aimer ... Quand même on le fait un peu expres de se faire aimer. Faute : de se faire désirer. Encore faute : on n'y peut rien et on peut pas défaire l'amarre tout seul. Se faire aimer : trop balezzzzz. Faut déjà savoir aimer ...
R
Vigny ... "Si ton beau front rougit de passer dans les songes / D'un impur inconnu qui te voit et t'entend" ... m'avait troublée moi c'vers là quand j'étions jeunette. Je voulais choisir qui allait me désirer, MOI. Arf. Alors m'aimer ... Quand même on le fait un peu expres de se faire aimer. Faute : de se faire désirer. Encore faute : on n'y peut rien et on peut pas défaire l'amarre tout seul. Se faire aimer : trop balezzzzz.
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