Sexe.
Au détriment des dieux Mystérieux et limpide, voici venir le temps des ballets carnassiers ! Oui, voici des caresses voracement farouches inutilement ivres car lucidement pires ! Les amants deviennent un rayon de peau brute et qui gicle à flot : Secondes intrépide, gerbe chaude Et ça bout.
Le charnel, cher ami, s’entreprend lentement : Il s’agit, rien de moins, de retrouver d’abord l’ avide tendresse du premier ventre. Et, pour y parvenir on doit déshabiller l’heure et tuer les minutes : voici l’homme, la femme qu’on déplace bout à bout !
Encastrement basique trifouillant l’absolu, la volonté du sexe s’articule en pantin, agitant ses ficelles de marabout à bout, prédisant l’avenir comme un lait frémissant ! Va s-y comme je te pousse, cérémonie fragile. Moi, je te veux en mieux, qu’en dis-tu, mon amour ?
Ah ! la sale manie que d’appeler petites les saveur insolentes que l’on cueille en plein geste ! Maintenant, on y va, tout solidairement ! Holà, dis... tout se pare des charmes inconvenants des déesses splendides aux jardins assouvis ! Mon nuage cochon, voici l’azur salace !
Oui mais c’est bien l’azur. Et l’oeil clair. Haute flamme. Je ne saurais pas dire le gros rêve animal. Et les dents bien aiguës se gravant sur la peau... Encore de l’absolu, c’est moins coquin, mais bon...
La volupté chantante ? Droit au cœur comme à cul ! Effroyable baisers ! C’est trop acide, amer... Et ça sucre la fraise épanouie du téton ! Vieille extase en rupture, il faut encore crier, ça nous brise la luette, langue charnue qui vibre !
Cette nuits devant nous, dos au mur de viande crue : festival de chair humaine ! A croquer comme des yeux ou des coeurs trop juteux. Et la main au soleil y cueillant la brûlure pour en cacher les yeux. Eblouissement.