Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
3 mars 2007

Sexe.

A ***

Au détriment des   dieux Mystérieux et limpide, voici venir le temps des ballets carnassiers !  Oui, voici des caresses voracement farouches  inutilement ivres car lucidement pires ! Les amants deviennent un  rayon de peau brute et qui gicle  à flot :  Secondes intrépide,  gerbe chaude Et  ça  bout.

Le charnel, cher ami, s’entreprend lentement : Il s’agit, rien de moins, de  retrouver d’abord l’ avide tendresse  du premier ventre.  Et, pour y parvenir on  doit déshabiller l’heure et tuer les minutes : voici l’homme, la femme qu’on déplace bout à bout !

Encastrement basique trifouillant  l’absolu, la volonté du sexe s’articule en pantin, agitant  ses ficelles de marabout à bout, prédisant  l’avenir comme  un lait  frémissant ! Va s-y comme je te pousse, cérémonie fragile. Moi, je te veux en mieux, qu’en dis-tu, mon amour ?

Ah ! la sale manie que d’appeler petites les saveur insolentes que l’on cueille  en plein geste !  Maintenant, on y va, tout solidairement ! Holà, dis... tout se pare  des charmes inconvenants  des déesses splendides aux jardins assouvis ! Mon nuage cochon, voici l’azur salace !

Oui mais c’est bien l’azur. Et l’oeil clair. Haute flamme. Je ne saurais pas dire le gros rêve animal. Et les dents bien aiguës se gravant sur la peau... Encore de l’absolu, c’est moins coquin, mais bon...

La volupté  chantante ? Droit au cœur comme à cul ! Effroyable baisers ! C’est trop acide, amer... Et ça sucre la fraise épanouie du téton ! Vieille extase en rupture, il faut encore crier, ça nous brise la luette, langue charnue qui vibre !

Cette  nuits devant nous, dos au mur de viande crue : festival de chair humaine ! A croquer comme des yeux ou des coeurs trop juteux. Et la main au soleil y cueillant la brûlure pour en cacher les yeux.  Eblouissement.

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Ici la sensualité n'est pas mièvre, mais carnassière, vitale, vivante, exubérante. Du vrai, de l'humain, pas de la tiède tisane avec vulgarités obligées. Ca sent la sueur, le foutre, et la cyprine, dans les remous de ta plume vivace. Ca fait du bien …
Publicité