Contrepet tardif

Fumeur de pipe depuis des tas de mégachiées de décennies, amateur de métathèses (contrepets) depuis ma tendre enfance, ce n'est que vers 50 ans que j'ai découvert en une épiphanie kapnomano-contrapétique que l'énoncé "tabac à pipe" se transforme aisément en "bite à Papa"!

Les petites joies ensoleillent la vie! A tout âge!

Tout de même: suis-je badin!

Comments

[orlando de rudde]

Anagramme? Contrepet? Bah! tant qu'il ne s'agit pas de la question: "communiquer sur une mauvaise pente".

[PPle Moqueur]

Et puisque vous remettez au goût du jour le délicieux mot de "badin" :
Cette petite chanson gaillarde mise en musique par Poulenc que vous connaissez, bien sûr :

Je suis tant que dure le jour
Et grave et badin tour à tour.
Quand je vois un flacon sans vin,
Je suis grave, je suis grave,
Est-il tout plein, je suis badin.

Je suis tant que dure le jour
Et grave et badin tour à tour.

Quand ma femme me tient au lit,
Je suis sage, je suis sage,
Quand ma femme me tient au lit,
Je suis sage toute la nuit.

Si catin au lit me tient
Alors je suis badin
Ah! belle hôtesse, versez-moi du vin
Je suis badin, badin, badin.

[PPle Moqueur]

Cher Orlando,
Où se trouve la solution de continuité entre l'anagramme et le contrepet ?
Votre exemple s'il est parfaitement réjouissant relève à mon avis plus du premier que du second.
Comme, par exemple "Avida Dollars" anagramme de Salvador Dali, qui avait été trouvé par un de ses bons amis. Je pense que "Tabac à pipe" est plus proche de cet anagramme par la permutation des lettre plus importante que celle des sons, que de, par exemple, " La philantropie de l'ouvrier charpentier" dont nous savons tout qu'elle est remarquable...