Viens!
Par le regard de ceux que Toi ! De ceux que toi, oui, toi ! Ceux que tu fontaines. Que tu sourires ou que tu croises comme le fer avec les bras. Par ce regard et par le mien je te dis, chérie, hop là ! Viens ! . Voyages-tu même chez un seul ? On dirait que c’est moi. Je n’ai plus de jardin ni de désert ni rien. Alors, tu peux y aller, y a pas de risque : viens ! ; Ca se bâtit, des souvenirs, dans la chaleur de l’ âme qui couve ces constructions en forme d’œufs durs comme du béton bien facturé jusqu’au centime sans un de trop. Même les taxes sont ajustées : viens ! Tu auras la rémission des douleurs de la nuit. Avec l’air qui cogne, chaleur en trop. Même si on sait, crois moi, faire durer les délices Ou broder ce matin le petit nom du jour. Allez, zou : viens ! Quand on aura fini de conjuguer nos réclusions je pense qu’il sera encore de bonne heure. On se lèvera tît en croyant que c’et tard : ce n’est pas vraiment ça, le bonheur, mais ça va quand même ! En plus ce n’est pas trop cher… Viens ! Certaines grives emmerlent, alors, pourquoi pas ça ? On va se le faire à la lanlaire et v’lan : loukoum au piment rouge , comme tu sais concocter la nuit ! Viens ! Par le regard de ce que moi. De ce que moi j’avide en toi. De ce que je dure et creuse à vif. De ce qu’inflige le moi-même. Par le signe d’accroître et plus. Par mon voyage au cœur d’une seule. On dirait que c’est toi. Par ce regard là qui irrigue eh bien voilà, c’est pour dire : Tu viens ?
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