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orlando de rudder
orlando de rudder
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1 février 2007

Là!

Là, quand le jour moche me mâche, m’escagasse la luette et vrombit ma parole qui ne le voudrait pas ! Là, quand je sais que c’est dur et que je dis « quand même », tu n’auras pas mes dents, ô destin venimeux ! Là, pourvu que je demeure, en toute incertitude, assoiffé des vertus qui se paient trop cher ! Là, quand l’amour sait enfin qu’il ne peut se nourrir de toute inadvertance…

Ô! la danse de la vie, que l’art s’immisce en coin, qu’il envahisse tout et soûle comme le vin ! Là ! le début du mouvement : Séguedille en perspective, dessin vissé au crâne, à l’intérieur bien sûr, que la main nous arrache en tenaille charnue ! Espère  et tu verras ! Là!

Foutre ! La belle vie en mauve, le matin qui vomit, la rêverie salace de pouvoir, de régir,  qui engendre l’oubli ! Là!

Là ! Faudrait jamais aimer, t’as vu comme ça explique ? je veux de l'inquiétude, jasmin et réséda, Y a que ça qui m’excite : là.

Moi, dans le jour de clarté, ébloui mais fantasque, au creux des amours mortes qu’il faudrait piétiner, mais qu’on ne peut pas non, parce que c’est vivace ces salopeies là! Et certains, je l’ai vu, n’en peuvent plus, vraiment, et filent comme des cons un coup de pied au chien, puisqu'il se trouve: là! 

Là, oui, plus que là, je serai ta présence, patati-patata , c’est ainsi que l’on danse tagada, tralala, et même lalalère : là !

Merde ! T’as vu le jour qui passe ?!Et la gueule de la nuit ? Je vais baiser Jeanine au matin malpoli. A moitié endormis nous deux même qu’on sera !  Ca fait du gros câlin dans les odeurs humaines! Je vais baiser Jeanine, c’est toujours ça de pris. Parce qu’elle est Jeanine ? Ou parce qu’elle est …  là ?

Là : tranche de veau mal cuit dans un restaurant pouacre qui sert à ses clients des demis éventés, flotteux et raplapla ! Il faudrait du poème ou bien de la moutarde ! Par chance c’est pas top cher, mais infiniment : Là !

Zutre ! Mais qu’est-ce que je fous là ? Y’a des ailleurs pareils. J’ai la gueule en miroir comme deux œufs au plat !  Et puisque c’est comme ça, basta et j’en ai marre, je m’en vais tout de suite pour  ne plus être : Là !

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