29 décembre 2006
Steppe
Steppe, ton corps trop chaud, mon désert très aimable. Ton souvenir me hante, se présente à mes yeux. IL fallait te peupler d’un ombrage fiévreux. CE souvenir est un cadeau, étincelant, durable. Je fus anachorète en cherchant ta présence.
Je ne pouvais savoir qu’en dedans les fleurs, s’épanouissaient, aussi grasses que multiple. Tu eusses aimé souffrir, souci décoratif. Mais avec le désir on ne fait pas ce qu’on veut.
Et l’on se résigna au plaisir, pourquoi pas ? Il s’en vint habiter nos jeunesses trop seules. Le quotidien suivit transformant notre paysage en vie de chair à peau. Quel piteux jardinage.
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