16 novembre 2006
Flamme-panthère.
Cœur mordu, satin pâle d’un corps-à-corps à cru
Au moment capricieux du plaisir qui s’installe,
On a des dents de loup l’avidité morfalle
Ca va mordre et croquer : Tout excès nous est dû !
On se veut en famine, appétit incongru,
On va s’entre-bouffer en terrible fringale
Acharnés sur nos peaux, cruauté animale,
Qui va brutaliser le premier geste ému !
Griffures outrepassées : ça devient trop farouche,
On suffoque. Se peut t-il qu’à chaque fois qu’on se touche
La volupté se mêle étrangement de peur ?
Parce que dans nos regards brûle la flamme-panthère,
Parfaite, impitoyable, cœur à cul, terre à terre,
Insidieuse, exigeante, vache et méchante ardeur...
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