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orlando de rudder
orlando de rudder
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16 novembre 2006

C'est atroce, le spectacle de la nature!!!

Quand on connaît la nature, quand onl'a parcourue, qu'on a eu faim, froid, qu'on a eu la trouille, on l'aime autrement, profondément, autant qu'on s'en méfie.On la sait hostile, horrible autant que belle. Et on ne peut pas être écolo car on ne se construit pas une nature sur-mesure afin de la célébrer en ne célébrant, en fait que son sentiment politique de la nature. Et que sa peur de la fin du monde. Et son millénarisme religieux. Chassez le naturel, il devient écolo. Quant à croire qu'on peut lui nuire... quelle prétention! Elle nous enterrera tous!

Un homme respecté à juste titre en parle en véritable ami de la nature, en connaisseur, en non-idéologue. C'est théodore Monod. J'ai trouvé cette citation sur un lien du blog d'amel Zmerli, "carnet taurin":

Théodore Monod : « Il n’y a Rien qui puisse être synonyme de paix dans la nature ! La nature n’est pas une idylle. C’est atroce, le spectacle de la nature !… La souffrance des animaux sauvages est incroyable. Ils sont constamment menacés par des prédateurs. Il y a des prédateurs partout : des serpents, des carnassiers, etc., qui n’hésitent pas à leur tomber dessus pour les dévorer. La nature n’incite pas à l’optimisme… »

Même les animaux sont mieux ailleurs que dans leur habitat naturel et nos chiens et nos chats en savent quelque chose: le loup n'est jamais libre! Il n'est pas anarchiste ni content de son sort comme chez le bon La Fontaine! Il faut ête zamidézanimo pour y croire! Et n'avoir jamais eu faim...Et n'avoir jamais erré dans la nature. N'y jamais avoir été "abandonné", naufagé, perdu..  Je ne parle pas de sport à la con, de trucs extrêmes choisis, mais de la misère, quand on est seul en nature. Comme tant de groupes humains.Comme tant de vagabonds. On devient cruel, comme elle.

L'erreur confortable est, encore et toujours de croire que le bien, c'est la nature et que le mal, c'est l'homme! c'est bien commode et savoureux. Mais le contraire est ausi vrai! Le propos n'a aucun sens: qui peut en juger? La question ne se pose pas, tous deux sont de même... nature!

De toute façon, d'ici dix ans, vingt ans, les fantasmes écolos seront démasqués.Les catastrophes n'auront pas eu lieu... La "grande peur de l'an 2000 dépassé" aura cependant pas mal détruit psychologiquement. Et ceux qui aiment vraiment la nature, avec sa vacherie continueront d'en parler peu ppur l'aimer mieux et éviteront le "ravissement atlantique" environnementaliste, bourgeois et anti-humaniste. Bref, il s'agit d'idéologie pure. Que va t-il rester de ces billevesées? Ca "sonne" tellement faux!  Il suffit de voir ce que ce genre de discours a eu comme effet dans l'histoire!

Il va falloir se mettre à penser la nature autrement qu'avec des sentiments préétablis, à la mode et puérils!

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Commentaires
A
je n'en ai pas croisés justement faut croire qu'ils se terrent...dans d'autre déserts!<br /> Et pour le raisonnement,faudra repasser, je ne vois pas le rapport de l'ici et maintenant, sympa pour le l'Afrique qui n'est plus d'ici et maintenant, c'est à à publier! ben j'ai encore ma carte de presse!<br /> C'est justement pour mes "gosse" que je m'y suis rendue... no comment!
N
Le Mali, la Mauritanie ? Idée de bobo. Non, ici et maintenant et avec ses gosses, histoire de s'ajouter quelque responsabilité en plus.
A
un stage sans prise en charge pour Les zamidezanimos dans le Sud du Mali, de la Mauritanie ou sans aller si loin... modifierait l'idéologie régnante et grimpante. La nature a toujours été un enjeu politique majeur comme chacun sait... Quelques semaines dans les déserts de cailloux ou de sable, bloqués par une tempête, avec un vent à tout balayer, cela remet les idées en place.Bien à vous,<br /> Amel
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