Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
29 septembre 2006

Libéralisme: le vrai visage, le but et la méthode!

Le Figaro n'est pas considéré comme faisant preuve d'un gauchisme frénétique. Et pourtant, il dénonce, lui aussi l'Amérique de Bush et l'ignominie d'une lutte qui n'a servi qu'à détruire des innocents! (les coupables courent encore!!! ) Bush est l'ami de Sarkozy: ils ont le même idéal.On peut donc lire ( par les actus msn) l'article du Figaro, que voici:

--------------------------------------------------------------------------------------------------------

Amnesty dénonce les dérives de la "guerre contre le terrorisme" au Pakistan

Laurent Suply (lefigaro.fr).

Publié le 29 septembre 2006

Actualisé le 29 septembre 2006 : 13h27

Un rapport de l’organisation de défense des droits de l’Homme souligne l’activité de « chasseurs de primes » au Pakistan, qui revendent leurs prises aux autorités. S’ensuivent de nombreux cas de tortures et de disparitions forcées, au nom de la collaboration à la « guerre contre le terrorisme » américaine.

« La route vers Guantanamo débute au Pakistan », estime Claudio Cordone, d’Amnesty International. Et pas seulement pour les terroristes avérés. Le rapport publié vendredi met en lumière un véritable programme type, qui commence par un enlèvement et se termine, le plus souvent, par une disparition.

85% des détenus de Guantanamo Bay ont été arrêtés non par des soldats américains, mais par l’Alliance du Nord afghane en Afghanistan et au Pakistan, estime Amnesty, qui décrit le processus des arrestations de ces « terroristes supposés ». Les Etats-Unis ont promis une récompense de 5000 dollars pour chacun de ces suspects. Du pain béni pour les chasseurs de primes. Amnesty détaille plusieurs arrestations. Le plus souvent, des hommes, policiers ou simples citoyens, font irruption chez le « suspect », le bâillonnent, lui passent des menottes, et le kidnappent. Ils sont ensuite « vendus » à l’armée pakistanaise, qui les revend aux agents américains. Capturer un rival et le « revendre » en l’accusant de terrorisme devient vite un moyen pratique de régler les disputes dans la zone tribale du Pakistan « On t’a eu pour pas cher, seulement 5.000 dollars », avaient déclaré en décembre 2001 des soldats américains à Adel Kamil Abdallah, avant de le transférer à Guantanamo. Il a été remis en liberté quatre ans plus tard, sans aucune charge contre lui.

4 ans de calvaire

Amnesty cite aussi Mamhoub Habib, un citoyen australien arrêté le 5 octobre 2001. Plusieurs hommes en civil arrêtent le bus dans lequel il se trouve. Avec deux autres passagers allemands, ils sont menottés et on leur bande les yeux. Direction, une maison où ils restent trois jours avant d’être transféré dans un centre de détention. Après douze jours, Mamhoub est emmené à Islamabad. Il y est menacé et battu à plusieurs reprises. Deux semaines plus tard, on l’emmène en lui promettant de le ramener chez lui. Mais il est en fait remis à des Américains qui l’envoient en Egypte. Il reste six mois dans une prison du Caire, où il est torturé à coup de décharges électriques. Il est finalement emmené en Afghanistan, et finalement à Guantanamo Bay, d’où il est relâché en janvier 2005 sans aucune charge à son encontre.

Disparitions forcées de femmes et d’enfants

Mais parfois, la route des « terroristes supposés » s’arrête avant Guantanamo. L’ONG souligne de nombreux cas de disparitions forcées. Les victimes n’ont jamais pu raconter leur calvaire. En juillet 2004, Ahmed Khalfan Ghailini est arrêté dans la province du Penjab. Avec lui, trois femmes et cinq enfants (dont un nourrisson) sont embarqués. Ils n’ont jamais reparu et aucune trace de leur arrestation n’existe au Pakistan. Autre accusation d’Amnesty : les nombreuses exécutions extrajudiciaires menées par les forces de l’ordre pakistanaise.

« Le Pakistan porte l’entière responsabilité de toutes les violations des droits de l’Home commis sur son territoire et avec son consentement », conclue Amnesty, des « violations répandues et systématiques ». Et ce d’autant plus que si la famille d’un disparu se risque à demander de ses nouvelles aux autorités, on lui oppose le plus souvent un ferme refus, au motif que cette personne est probablement aux mains d’une agence de « renseignement ». Amnesty laisse également entendre que ce système de disparition forcée est devenu un moyen bien pratique, pour le Pakistan, de se débarrasser d’indépendantistes baloutches trop gênants.

Derrière le Pakistan, l’ombre de Washington

Mais derrière le Pakistan, c’est vers les Etats-Unis que se tourne Amnesty. Selon des officiels pakistanais, près de 700 personnes ont été remises aux Américains. Amnesty rapporte également de nombreuses opérations militaires américaines sur le territoire pakistanais, dont plusieurs à coup de missiles. L’ONG signale enfin que dans plusieurs cas de torture, des officiers de Renseignement américains (et d’autres pays non cités par Amnesty) ont organisé eux-mêmes les transferts de « suspects » vers des centres de détentions secrets au Pakistan (à Kohat et Alizai) ou à Guantanamo. Pire, certains d’entre eux ont mené ou assistés à des séances de tortures au Pakistan.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------

Le libéralisme, le capitalisme ont toujours procédé de cette façon: les autres font le sale boulot, on le perfectionne, tranquilles... Et c'est ce qui nous pend au nez, avec certains politiques qui agiront ainsi dès qu'ils le pourront! Ca s'est toujours fait: on ne fait pas l'économie de l'histoire! Lisez donc les philosophes précurseurs du capitalisme! C'est déjà dedans! On est loin de Voltaire!

Combien de morts violentes sont dues à Bush, aujourd'hui?Combien de tortures? Les terroristes tuent moins! Etonnant, non?

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité