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orlando de rudder
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17 septembre 2006

MArianne Royal

Ségolène Royal va t-elle  "défasciser" l'école? En refusant la situation actuelle, voulue pour empêcher l'accès du plus grand nombre à la culture, pour abêtir les classes d'âges les unes après les autres, elle lutte pour une véritable citoyenneté, contre ceux qui veulent soumettre l'enseignement au monde du travail. Bref, réellement  de gauche, ele ne transige pas avec la mission culturelle de l'écolo qui est de former des indivifus et non des robots ignares. Ceci, tout en luttant contre la "racauille" d'extrême-droite, dûment encouragée pur qus ça n'aile pas. Ces petites bandes fascistes nuisent, elles aussi à l'évolution de l'humain, de l'être en lui-même...

Bref, ces droites doivent laisser place à une école libératrice, (avec ou sans uniforme afin éventuellement d'éviter la tyrannie des marques de la mode!  et des racketts détrousseurs! image des "jaunes" dans les mauvais roman populaires sur fond de grève)même si elle semble contraignante aux rejetons de famille sans amour. (qui ne va pas bien à l'école ne va pas bien chez lui) Et nous savons que le laisser-aller va jusqu'à l'encouragement à la consommatoin déséquilibrer de sucre (remplacer les distributeurs de barres chocolatées par des fruits fais,,ou je en sais quoi de son et assigner en justice ceux qui sont responsable de cette incitation constante à la toxicomanie sucrière otu en laissant entrer le monde du marché, du privé à l'école publique. )

Cependant, ce n'est pas cela qui motive les électeurs.Comme sur mariweblog, les gens analysent peu: ils se fondent sur les apparences et attaquent (oui, attaquent, injurient, car, bien sur il sont "tous pourris", les politiques, selon la projection habituelle) les candidats sur leur "look", l'impression qu'ils leur donnent et non sur les programmes (ces gens ne sont pas aptes à comprendre la différence entre gauche et droite: ils l'avouent! Alors, qu'il s'abstiennent, s'ils ne peuvent pas être citoyens! Un peu de dignité! Quand on est ignorant, on la ferme! ). ET là, Ségolène a fait très fort.

Certes, le maillot de bain n'était déjà pas mal... MAis la photo de Time nous fait passer au degré supérieur... Bientôt elle sera comme Kennedy (qui n'a fait que des conneries en politique extérieure, de la baie des cochons à la guerre du Vietnam, a failli détruire le monde mais demeure admiré sur son apparence. Guevara, c'est pareil: que des conneries politiques graves!  Mais même des anticommunistes révèrent cet immonde stalinien), une icône.  C'est ennuyeux, certes, car trop irrationnel. MAis elle peut, Ségolène Royal, si elle se débouille bien, personnaliser la France...

Devenir Marianne! (elle n'a pas encore  osé le bonnet phrygien, mais il y a de bon faiseurs qui sauraient lui en créer un parfait!Nos grands couturiers sont efficaces)... Allons-nous devenir aussi bêtes que les américains qui élisent sur pub et épidermiquement? De la "madonne" à "marianne" il y a le pas de la démocratie.. . la France.Toute la France: "MArianne Royal" même la vieille droite issue du légitimisme genre Viilliers auait même pu s'y reconnaître si...

Ségolène Royal va t-elle se forger un destin gaullien? Va t-elle devenir identifiée à la France? A la Fançaise, d'abord: ce côté à la fois sexy et popote de la mère de familel bien faite qui surveille sa ligne, à la dame à la fois choc et popu de times la démarque des "wonder women" , montrant une réussite qu'on imagine due  à un tout autre esprit, au mérite (et c'est sas doute vrai)  et non aux dents longues, et à l'impossible cumul de la femme-femme  si aimée des femmes , qui assure le quotidien et de la "gagnante", mais qui n'aurait pas abandonné l'aspirateur, sans lequel on perd son rôle si rassurant.

Une Femme-France, image aussi macho que la Madonne ou que MArianne, certes, mais correpondant à la fois au machisme des hommes et à celui des femmes. Une femme politique, oui, mais sexy et bonne mère. Et certainement bonne cuisinière! Le rêve!

Voter pour une femme? On ne devrait même plus poser la question. Mais là..."Femme" devient un argument publicitaire... Encore une entourloupette récupérant le principe d'égalité pour le placer dans le domaine de la réclame, de la marchandise.

J'aimerais tant qu'il se présente  aux élections une grosse feignasse décoiffée, attifée à l'as de pique, ignorante de l'oréal! Ca me convaincrait  peut-être plus! Eh oui: moi comme les autres, je suis influencé par l'apparence! J'ai beau protester...

Cela dit,  la parole est au  répugnant public abruti à force de suivre les modes, lâchement démissionnaire de la démocratie, indigne de ses devoirs politiques, esclave de  la bien-pensance , incapable de s'assumer, ignorant  des principes de base de la constitution, de l'économie et se permettant de la ramener, ne pensant qu'en foule et par clichés, marchant à la moindre pub pas trop mal faite et qui devient une meute, une foule haineuse sur commande dès qu'on parle d'immigration    Peuple Français, souverain, issu des Lumières et chérissant la liberté!

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Commentaires
O
Tiens, c'est vrai ça... ils sotn trop bêtes pour penser, alors on intuitionne c'est pas "intellectuel", ça, au moins! Ca doit même être naturel, voire bio ou écolo! ... mais c'est surtout pour les filles, non? C'est pas la fameuse "intuition féminine" si pratique pour les marchands de lessive? <br /> <br /> Honlézora!
M
et j'oubliais, plus de cours de grammaire en langues, hein. On doit enseigner la grammaire de manière INTUITIVE. les déclinaisons allemandes, le latin, l'usage de la notion d'aspect en anglais, tout, INTUITIF. j'arrête, je m'énerve toute seule.
M
Pardonnez l'usage du patronyme, j'ai pas envie qu'on me confonde avec une autre.<br /> Le problème de l'école, entre autres, n'est pas tant celui de l'uniforme qu'on voit, mais de l'uniformité de pensée, que l'on voit moins. J'ignore ce qu'il en est en Belgique, mais en France, on a dépassé le stade du "bord du gouffre". Du CP au Cm2, les programmes ont été épurés au point qu'on n'enseigne même plus le subjonctif (présent, hein, l'autre, c'est même pas la peine d'y songer). En histoire, on refait les mêmes leçons chaque année, avec des trous dans la chronologie qui empêchent les mômes de se rendre compte que l'histoire prend toujours ses sources dans l'histoire, on y joint un vocabulaire abscons pour développer des notions bien trop compliquées pour des mômes (ben oui, paradoxe). A partir de cette année, on n'enseignera plus non plus la conjuguaison du passé simple, sauf la troisième personne pluriel - allez donc faire des lecteurs sans passé simple.<br /> Et quand on arrive au collège, on frôle des sommets. Façon de parler bien sûr. On enseigne en français des notions qui sont en théorie réservées au étudiants de troisième cycle (je n'ai jamais compris une seule leçon de français théorique enseignée maintenant au collège), et on nous dit bien clairement, à nous, "géniteurs d'apprenants" qu'on doit pas se faire de bile si on ne comprend pas la démarche de l'enseignant, parce qui lui, il comprend. Voilà qui nous rassure. On nous explique aussi que l'objectif du collège, c'est l'acquisition "de bases communes" qui regroupent la lecture et le calcul. super. Pas de têtes qui dépassent, surtout. On ne s'interroge guère, en conseil de classe, avant de faire redoubler un gosse, alors qu'on sait, b.. de m.., que ça ne sert à rien, mais essayez donc de demander un saut de classe de cp pour un môme qui sait lire depuis qu'il a quatre ans, et on vous servira des tas de bonnes raisons pour ne pas le faire, du genre "il (ou elle) est petit (de taille), ou le fameux "manque de maturité". Le manque de maturité, c'est quand on ne sait pas faire ses lacets tout seul.<br /> alors, en réunion de pré rentrée, on nous explique, au collège, qu'on privilégie l'hétérogénéité des classes, parce que l'élitisme, c'est pas beau. Quand comprendront-ils qu'il faut organiser des classes par niveau ET par matière. qu'un fort en maths peut avoir du mal en anglais, et inversement, et que quand un môme se fait chier la moitié du temps, il finit par devenir mauvais en tout. et que celui qu'on casse tous les jours à coups de mauvaises notes et de sarcasme perd toute confiance en lui. que la méthode qui marche avec l'un ne marche pas avec l'autre, et qu'on peut, qu'on doit, s'adapter à tous. Quand on reviendra à une école faite pour enseigner l'effort, valoriser la progression plutôt que l'absolu, quand on voudra bien penser culture plutôt que fast food pour l'emploi. Exemple, contre exemple : le fameux texte de Montaigne sur l'éducation. On le voit en seconde, on explique tout bien comme il faut qu'une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine, et quand on a fini d'expliquer, on demande à des ados D'APPRENDRE LE COMMENTAIRE PAR COEUR.<br /> On est mal barrés, avec l'école, parce que les mômes, ils sont moins cons qu'on croit, et discernent très bien la contradiction.
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