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orlando de rudder
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3 septembre 2006

La Forteresse intime.

-         Pour l’instant.

-         Que fait-on pour l’instant ?

-         Soyons ses partisans !

-         Lui donne t-on sa chance ?

-         Il le faudrait, pour soi.

-         Ou pour qu’il n’entre pas. S’il s’agit d’un méchant instant !

-         Ou pour qu’il vienne en ami.

-         Ouvrir la porte. Sans qu’elle grince.

-         Le grincement ricane en bartavelle : c’est un verrou couinant.

-         Ca demande à la porte de demeurer close.

-         L’acier oblige.

-         L’instant devient celui d’après.

-         L’ennui, c’est la décision.

-         Ouvrir, c’est risquer l’irruption du froid.

-         Fermer c’est se dessécher ou encore fermenter salement, bas remugles du cœur. Tout dépend des humeurs.

-         C’est comme toi.

-         Moi ?

-         Je te veux bien. Et toi ?

-         Pas toujours. Pas trop. Mais beaucoup.

-         Gourmandise.

-         Faim de l’autre.

-         On se dévore ?

-         Pas qu’un peu.

-         Alors, si tu m’aimes, ne me dis pas tout… cache-moi des choses. PAs tout, mais des.

-         Bien sûr ! Toi aussi !

-         Autrement , ce ne sera qu’un instant. Peut-être long. Mais rien d’autre.

-         Je visiterai ton jardin secret, discrètement, à pas comptés mais…

- ... je n’assiègerai pas ta forteresse intime.

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Commentaires
C
Oh c'est bô quand la porte d'Orlando s'ouvre. :)<br /> <br /> J'adore dévorer, je suis un peu ogresse.hi hi
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