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orlando de rudder
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17 août 2006

La fin du hérisson?

A Marie, une autre... Voyez venir l'histoire, voyez venir le monde: il suffirait de dire ce que chacun approuve, il suffirait de redire qu'il vaudrait mieux aimer plutôt que de haïr... De dire qu'il faut aller vers les enfants méchants plutôt que d'accepter qu'ils demeurent ainsi Et de cesser d’agir par une plus grande méchanceté qu'on voudrait croire adulte... Et qui n'est que l'enfant borné têtu, tueur que l'on porte en soi... L’autre. Le fils de l’autre. Le sale autre. Le salaud d’autre. Il n’est pas comme celui qui se regroupe dans la cour de l'école Avec les autres, Avec tous les enfants... Sauf un. Celui qu'on va taper Celui qu'on va cogner Celui qui a tué un hérisson à coups de pieds... Il aime aussi Arracher les ailes des scarabées… Celui qui pleure parfois tout seul, quand on ne le voit pas… C’est idiot de pleurer tout seul ! Quand on ne vous voit pas ! On n’est pas consolé ! On n’a pas de bonbons ! Voyez venir l'histoire, voyez venir le monde: il suffirait de dire ce que chacun approuve, il suffirait de redire qu'il vaudrait mieux aimer plutôt que de haïr... De dire qu'il faut aller vers les enfants méchants plutôt que d'accepter qu'ils demeurent ainsi Et de cesser d’agir par une plus grande méchanceté qu'on voudrait croire adulte... Et qui n'est que l'enfant borné têtu, tueur que l'on porte en soi... L’autre. Le fils de l’autre. Car ça s’engendre ces gens-là ! Pour profiter de la sécu ! Les autres Les sales autres. Les salauds d’autres. Ô, chacun des parents parmi les gens d’ici, sait son enfant gentil! Il n'arrache pas les ailes aux scarabées. Et, d'ailleurs il est propre. Il caresse le chat, il sort le chien à l'heure. Il nourrit gentiment le joli poisson rouge... Il collectionne les photos de dauphin. L'autre préfère déjà les filles nues! C'est dire... Et l'autre a tué un hérisson... Il a fait comme il a vu. Comme on a fait à d'autres autres... Comme ont fait les gentils enfants propres, regroupés, Ceux qui nourrissent les poissons rouges, Qui sortent le chien à l'heure Et caressent le chat, Ceux qui se sont regroupés autour du pas beau... Qui a tué un animal, Ceux qui l'ont insulté comme un Christ à la con... Un Christ immoral. Ceux qui l'ont battu en rigolant de sa hargne mauvaise... Voyez venir l'histoire, voyez venir le monde: il suffirait de dire ce que chacun approuve, il suffirait de redire qu'il vaudrait mieux aimer plutôt que de haïr... De dire qu'il faut aller vers les enfants méchants plutôt que d'accepter qu'ils demeurent ainsi Et de cesser d’agir par une plus grande méchanceté qu'on voudrait croire adulte... Et qui n'est que l'enfant borné têtu, tueur que l'on porte en soi... L’autre. Le fils de l’autre. Car ça s’engendre ces gens-là ! Pour profiter de la sécu ! Les autres Les sales autres. Les salauds d’autres. Car on va le battre, Lui, celui qui pleure tout seul, Celui que l'instituteur regarde de loin, Ou ne regarde pas Pendant qu’on cogne, Là où ça fait mal ! D'ailleurs il n'est pas intervenu tout de suite, l’instituteur, Quand on l'a battu l’autre, le fils de l’autre. Car on l’a battu, on a craché sur sa gueule d’autre, On l’a injurié comme un Christ à l'envers, Comme un hargneux puni par les enfants du bien, Qui caressent le chat! Sortent le chien à l'heure Nourrissent le poisson rouge, Et qui tabassent le pauvre, le pauvre parmi les pauvres, parce qu'il est méchant Et qu'un jour il étranglera le chat, Tuera le chien, Avalera le poisson rouge... A moins qu'on ne le brûle auparavant! Voyez venir l'histoire, voyez venir le monde: il suffirait de dire ce que chacun approuve, il suffirait de redire qu'il vaudrait mieux aimer plutôt que de haïr... De dire qu'il faut aller vers les enfants méchants plutôt que d'accepter qu'ils demeurent ainsi Et de cesser d’agir par une plus grande méchanceté qu'on voudrait croire adulte... Et qui n'est que l'enfant borné têtu, tueur que l'on porte en soi... L’autre. Le fils de l’autre. Car ça s’engendre ces gens-là ! Pour profiter de la sécu ! Les autres Les sales autres. Les salauds d’autres. Oui, il faudrait le brûler avant qu’il ne tue le chat ! Le brûler c’est mieux que de jeter des pierres ! Les pierres ça fait saigner comme les bébés phoques, Sur la banquise… Le feu, ça fait des cendres, Qui s‘envolent au vent… Il n’y a plus rien, plus ‘autre, de fils de l’autre .Engendré, mal élevé. Il faudrait le brûler Arrosé d’essence pour que ça s’enflamme mieux, de bonne essence prise dans la voiture à Papa, Parce qu'il est autre, cet autre qui a tué un hérisson, Qui a même arraché les ailes d'un hanneton! Et qu'on veut battre, lui, avec son faux-airs sournois de faux-Christ minable, Un Jésus à la con, avec son air sournois, Et que les honnêtes gens regardent le cœur (le cœur!) soulevé par l'horreur de voir ça: Un autre, un petit d'autre, un Arabe? Un Tzigane? Un Noir? Un autre, un petit d'autre, Un étranger pardi et qui ose, insolence! N'être pas de chez nous! Même s'il a des papiers, PArce qu'on n 'en veut pas! Voyez venir l'histoire, voyez venir le monde: il suffirait de dire ce que chacun approuve, il suffirait de redire qu'il vaudrait mieux aimer plutôt que de haïr... De dire qu'il faut aller vers les enfants méchants plutôt que d'accepter qu'ils demeurent ainsi Et de cesser d’agir par une plus grande méchanceté qu'on voudrait croire adulte... Et qui n'est que l'enfant borné têtu, tueur que l'on porte en soi... L’autre. Le fils de l’autre. Car ça s’engendre ces gens-là ! Pour profiter de la sécu ! Les autres Les sales autres. Les salauds d’autres. Pensez donc, cet enfant d’autre IL est comme tous les enfants d’autres ces enfants de merde... Ces enfants de merde à la con ! Qui se défendent quand on les cogne ! Qui tape dur ! Des fois même ils ont des couteaux, Ceux qui pleurent en cachette, En silence, Ceux qu’on va tabasser, Ceux qu’on va brûler, Ave de l’essence Prise dans la voiture à Papa Savez-vous ce qu'ils sont, ses enfants? Ils sont... Mauvais, teigneux comme des enfants, Comme les enfants de bien quand on ne les voit pas, Quand on ne les voit pas du out, Puisqu'on ne veut pas voir qu'ils ont injurié l'autre... Et puis qu'ils l'ont battu, Parce qu'on est d'accord. De plus on est gentil et même non-fumeur, C'est pour ça qu'on n'a pas de briquet dans sa poche... Pour brûler le fils de l’autre, Le fils de l'autre, le fils de l’autre… Qui, dit-on, regarde des photos de filles nues, Au lieu de gentils dauphins ! Voyez venir l'histoire, voyez venir le monde: il suffirait de dire ce que chacun approuve, il suffirait de redire qu'il vaudrait mieux aimer plutôt que de haïr... De dire qu'il faut aller vers les enfants méchants plutôt que d'accepter qu'ils demeurent ainsi Et de cesser d’agir par une plus grande méchanceté qu'on voudrait croire adulte... Et qui n'est que l'enfant borné têtu, tueur que l'on porte en soi... L’autre. Le fils de l’autre. Car ça s’engendre ces gens-là ! Pour profiter de la sécu ! Les autres Les sales autres. Les salauds d’autres. Qui tuent des hérissons, Arrachent les ailes des hannetons Non: on n'a point de briquet dans sa poche... Et de l'essence? Plein la voiture! C'est pas si bien que ça de penser ce qu'on pense... On le pense quand même. Il ne fait pas que ça se voie... Il faut penser en douce... Comme l’enfant de l’autre, Qu’on en voit pas pleurer , Et qui pleure quand même en silence.. Même s’il a un couteau dans sa poche. Parce qu’ils sont comme ça, on n’y peut rien ! Ca ne change jamais ces races-là ! Les fils d’autres. Les sales fils d’autres. Oui, il faut penser tout bas quand on pense comme ça, Qu’on veut bannir les salauds d’autres, Avec leurs gueules apitoyantes de faux Christs à la con. On est bien obligé de » se taire ! A cause des intellos, Qui préfèrent les autres Aux gens de bien, Comme nous autres, Et qui sont arrogants Et qui sont bien-pensants Et donneurs de leçons Ces sales amis des autres Dont les fils tuent les hérissons, Arrachent les ailes aux scarabées ! Oui, il faut penser bas, Très bas Tout bas et se taire A cause des autres aussi On pense seul comme leurs fils Pleurent ! Ou alors on penser très fort, tonnerre ! regroupés dans un parti costaud, joyeux et Franc! Une Union Menaçant les Pauvres ! Voyez venir l'histoire, voyez venir le monde: il suffirait de dire ce que chacun approuve, il suffirait de redire qu'il vaudrait mieux aimer plutôt que de haïr... De dire qu'il faut aller vers les enfants méchants plutôt que d'accepter qu'ils demeurent ainsi Et de cesser d’agir par une plus grande méchanceté qu'on voudrait croire adulte... Et qui n'est que l'enfant borné têtu, tueur que l'on porte en soi... L’autre. Le fils de l’autre. Car ça s’engendre ces gens-là ! Pour profiter de la sécu ! Les autres Les sales autres. Les salauds d’autres. Oui, il faut se grouper quand on pense comme ça ! Ensemble! Comme les enfants de bien, Ceux qui sortent le chien, Ceux qui caressent le chat et regardent les photos de très gentils dauphins, Ceux qui nourrissent le poisson rouge, Et qui savent bien quand on a le dos tourné, quand ils tabassent l'autre, Le mauvais fils de l'autre car les autres s’engendrent, Celui qui a tué un hérisson, Le mauvais, le teigneux, le sale, Celui qui arrache les ailes des scarabées... Celui qui tente de regarder sous les jupes des filles... Celui qui fume en cachette... ou même, c'est encore pire, devant les gens, avec un sale air arrogant... Un air de défi. Un air d'autre, Un air de fils d'autre, Qu'on va tabasser comme un Christ à la con, Un contre-Christ qui pue, car ça pue, ces gens là. Ca dégoûte même les gendarmes. Que voulez-vous, c'est pas pour dire: C’est autre! Terriblement autre! Faudrait les tuer à la naissance, Comme on le fait quand il y a trop e chats dans une portée, Quand la mère n'a pas tout mangé... Non, je n'ai pas de feu sur moi, Je suis non-fumeurr... Et ça ne se fait pas Ce brûler les enfants des autres. Les autres non plus! Voyez venir l'histoire, voyez venir le monde: il suffirait de dire ce que chacun approuve, il suffirait de redire qu'il vaudrait mieux aimer plutôt que de haïr... De dire qu'il faut aller vers les enfants méchants plutôt que d'accepter qu'ils demeurent ainsi Et de cesser d’agir par une plus grande méchanceté qu'on voudrait croire adulte... Et qui n'est que l'enfant borné têtu, tueur que l'on porte en soi... L’autre. Le fils de l’autre. Car ça s’engendre ces gens-là ! Pour profiter de la sécu ! Les autres Les sales autres. Les salauds d’autres. Ce gamin qui a tué un hérisson est capable de tout! Il arrache les ailes des hannetons... Un jour, il tuera le chat. Ce chat si mignon, Quand il était chaton! Au point que ça mère ne l'a pas bouffé! Il est pourtant noir, mis c'est un chat! Et ça ne porte pas malheur! Il faut changer nos fils d'école, parce qu'il y a l'autre, Le fils de l'autre, Celui qui tuera le chat. Ou moi, ou toi, Puisque nous sommes ses autres et qu'il a un couteau dans la poche, Qu'il cache comme ses larmes. Et si, par précaution, On le tuait bien avant? Mais je ne fume pas, Je n'ai pas de briquet. Ce sera pour une autre fois, Avec les amis, Qui pensent comme moi. Fort!
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