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orlando de rudder
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11 août 2006

Indispensable

Trouvé sur Africulture! Hélas, je ne serai pas à Paris! MAis je pense que quelques-un des gens épatants de mes liens iront! PAscal perrot (insurection poétique) Amel Zmerli (porte sur le toit) la fée cabossée ! Ue belel exposition sur notre Afrique (oui, je me l'approprie comme une maman lointaine), celle qui a eu tant d'importance, si fondatrice! Ah! On est loin de Sarkozy, de l'UMP et des vilipendeurs de tziganes! CA ne peut que leur déplaire! Ils n'ont pas le choix; ça les dépasse! Notre culture a encore besoin de l'Afrique, la seule voie de salut pour que l'Europe vive sans devenir une colonie US! Notre vieux monde, porteur de nouveauté, de grandeur! Alles-y! Voyez ces merveilles! Et allez voir el site Africulture! Ca rend heureux! Au lieu de rechigner en approuvent les prédateurs du monde! Grandeur et tendresse! Voici: Musée du Montparnasse 21, avenue du Maine, 75015, Paris, France tel. 01 42 22 91 96 Montparnasse Noir 1906-1966 Amours en contre jour vernissage prévu le 15 juin 2006 à partir de 18h30 L’exposition Montparnasse Noir s’inscrit dans la série des Correspondances du Monde Repérer des communautés d’artistes, des équipes indépendantes, révéler la magie de leurs proximités intellectuelles et artistiques qui naissent ici et ailleurs, les accompagner, favoriser l’émergence de correspondances qui permettent de mieux comprendre leurs réalités au-delà des frontières construites ou imaginées et savoir apprécier leurs infinies variétés. Suggérer la trace de ces situations originales et privilégiées, par l’édition et la réalisation d’événements susceptibles de restituer toute la richesse de ces correspondances qui se jouent et s’inscrivent aussi bien dans le temps que dans l’espace. Jean Digne Président du Musée Cette exposition est présentée en étroite collaboration avec Eric Vinassac, Président de Bernard Krief Capital Dès le début du XXème siècle se scelle une histoire d’amour tumultueuse entre Paris et les arts d’Afrique. Plusieurs scènes de cette passion dévorante se jouent à Montparnasse : dans les incontournables cafés La Coupole, La Closerie des Lilas, à la lumière des salles de spectacle mais aussi dans l’intimité des ateliers de ceux que l’on nommera bientôt les « grands maîtres du vingtième siècle ». L’exposition « Montparnasse Noir » propose une promenade dans un demi-siècle d’histoire (1906-1966), qui raconte les passerelles d’un monde à l’autre – du continent Afrique vers le panthéon de l’art occidental. Le regard de l’Autre, le regard vers l’Autre. Picasso en extase devant les fétiches nègres du Trocadéro, Joséphine Baker et Al Brown, stars de la capitale française, les familles françaises en visite par milliers à l’exposition coloniale de 1931, Senghor et Césaire couvant la négritude... Paradoxale, complexe, ambiguë. Notre histoire. A tous. Contraire, contrarié, contrasté, contre-attaque, contrechamp, contrecarrer, contrecoeur, contredire, contre-jour. La page 188 du Larousse Editions 1988 pourrait bien à elle seule raconter l’année 1906, Année de tous les plaisirs, de tous les dangers. 1906 : Léopold Sédar Senghor voit le jour à Joal – Sénégal 1906 : Joséphine Baker voit le jour à Saint Louis – USA 1906 : Première exposition coloniale à Paris au Grand Palais – France 1906 : Première exposition coloniale à Marseille – France 1906 : Picasso peint les “Demoiselles d’Avignon” 1906 : Mission d’exploration de l’officier Moll entre le Cameroun et le Congo français. Colonisation version “soft”. Soumission “pacifique” des chefs locaux, aucune victime parmi les porteurs !!! Les ingrédients les plus explosifs sont réunis pour une Histoire en train de se faire. Point de répit pour ce début de siècle où Noir et blanc entrent en collision. L’Exposition Documents d’archives, photographies, toiles de maître, objets manufacturés, oeuvres contemporaines et bien sûr masques et statuettes africaines issues pour certaines des collections de Picasso, Senghor ou Vlaminck se bousculeront la vedette au Musée du Montparnasse. Ils évoqueront tour à tour les grands évènements qui ont jalonné cette histoire et façonné notre imaginaire (Croisière noire Citroën, Expositions coloniales, etc.) et qui sont les héros de ce Montparnasse Noir. Du Music-hall avec Joséphine Baker aux grandes lettres avec Léopold Sédar Senghor, en passant par la maîtresse de nos murs Marie Vassilieff ou encore les toiles de maîtres avec Amedeo Modigliani et Kees Van Dongen, le parcours proposé chemine entre les arts populaires et consacrés. Les dates-clés 1906 : Année capitale de l’odyssée parisienne noire. Quelques mois avant le début de l’année 1906 Georges Braque achète à un ami de son père, navigateur et collectionneur, un masque Tsogho du Gabon. André Lhote chine au marché, à Bordeaux, un masque Wè de Côte d’Ivoire. Le 7 mars 1906, André Derain envoie une missive à Vlaminck dans laquelle il lui fait part de son enthousiasme d’avoir visité les collections ethnographiques du British Museum. C’est aussi l’année de la découverte « mythique » de deux statuettes africaines de Vlaminck dans le fameux café d’Argenteuil. Vlaminck fait quelques mois plus tard l’acquisition d’un « grand masque » blanc que Derain réussira à lui extirper et qu’il accrochera aux murs de son atelier devant les yeux ébahis de Picasso et de Matisse. En novembre de cette même année, Matisse se rend chez Emile Heymann au 27 rue de Fleurus et y achète une statuette kongo-vili. Il peint la Nature morte à la statuette Nègre. Picasso, quant à lui, se rend au Musée d’ethnographie du Trocadéro pour y admirer les pièces africaines et océaniennes. 1966 : Dessin et Dessein d’un monde meilleur L’année de la première Biennale des Arts Nègres à Dakar (Sénégal). Une page se tourne. Les indépendances changent la donne. La nouvelle carte du monde met à jour des trésors de beauté et de civilisation. On réalise peut-être que le primitif est plus un désir d’artiste que le qualificatif d’une société. Du Boulevard Raspail à Dakar, du Boulevard du Montparnasse jusqu’à Brazzaville, les esprits se rencontrent et font connaissance. Les objets d’art, les hommes et les idées circulent. Un disque de Duke Ellington à Tombouctou, une statue Yaka dans le salon de Césaire à Fort-de-France, une idée de Senghor dans un café montparno…C’est possible !
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Commentaires
A
Mais c'est hallucinant, Le Point n'en fait pas mention, je l'ai acheté pour la grosse moustache, en couverture, de Nietzsche, ahurie de voir que l'on réhabilitait le philosophe des cîmes et des abîmes... mais aucune allusion à cette exposition, et pendant ce temps je m'attardais sur la très légitime rétrospective sur ce géant de la peinture, ainsi que sur les deux expositions en hommage à Léopold Sédar Senghor qui étaient ouvertes du 27 avril au 13 juillet 2006 au musée Dapper, un petit bijou que je recommande vivement, il se trouve rue Paul Valéry dans le 16ième arrondissement, à Paris.<br /> Merci Orlando, je retarde...<br /> je me réjouis de cette nouvelle.<br /> Amel<br /> J'espère que l'on rendra hommage à Apollinaire qui fut le premier à reconnaître les arts dits primitifs à l'époque comme un art à part entière!
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