Impatience...

J'attends avec impatience le petit discours de Monsieur Zidane.JE sais qu'il sera "bien"... les conseillers en communiction, le prof de diction auront arrangé une façon de dire efficace, une gestuelle sobre, un jeu de regards à la fois franc et modeste bien organisé... je compterait les temps de silence avant les attaques... j'observerai les finales: comment elles seront soutenues, filantes ou "savonnée" s'il faut "glisser" sur un argument... JE en pense pas qu'il y aura des attaques martelées à la Chirac (qui ne le faisiit pas il y a dix ans: il a changé de style grâce à de bons conseillers) ni de fausses naïveté avec yeux écarquillés à la Sarkozy. ou à la Tiberi.. Va t-on faire dans le genre bon garçon simple qui n'a pas trop l'habitude de parler (alors qu'il sait injurier, depuis l'enfance, au moins autant que l'adversaire. A Marseille,il erait étonnant qu'il ne le sache pas! ) avec une vache de putain de profonde émotion au fond de la gorge...l e tout baissant dans les graves genre modeste et majestueux? Je comperait els syllabes, voir comment se dérouleront les apodoses...même si le discours est bref... Car c'est là, en deuxième parie de période qu'on fit tout passer, avant que la clausule revienne à de meilleurs sentiments... Hélas, comme je n'ai pas de télé, jentendrai seulement... MAis on va m'enregistrer le machin... Je le regarderai, puis ensuite, une nuvelel fois sans le son... C'et un bon moyen de décoder l'art des conseillers... Rien 'n'est naturel chez Zidane... pas plus que chez la plupart des hommes publics! ET quand ça a l'air naturel, c'est que c'est très bien fabriqué... sauf que ça datera vite. Regardez De Gaulle qui, grâce à un acteur de la Comédie Française avait fini par trouver un ton, une manière de parler, une gestuelles correspondant à l'époque, à la fois grandiloquente et harmonieuse, à la Bossuet (périodes calquées sur celesdes oraisnons funèbres!!!!!) en gardat la personnalité du bonhomme, en insistant justement sur cerains défauts devenant alors une marque de fabrique"... Ca nous paraît ridicule, aujourd'hui... mais c'était d'une efficacité formidable en ces temps miteux de bodonvilles, de misère et de faim qu'on ose encore nommer les "Trente Glorieuses"! LA misère au quodien et la grandeur affirmée par le discours exact correspondant à la situation... MAintenant, c'est très perfectionné, mais il y a fort à parier que d'ici trente ans, on se marera en voyant les discours d'aujourd'hui, même si la télé a un effet conservateur de l'image qu'on fabrique... Tout ceci est fabriqué, un peu comme les "tranches de vies" et "documents vrais" que les nègres écrivent: LE public est épaté de la sincérité de celui qui témoigne... en oubliant que parfois,il ne sait pas écrire et qu'il n'est pas au niveau d'unprofessionne en cett matière... et que donc, ça ne peut pas être sa propre voix, ses propres mots... Seulemnt,ça convainc... J'adore ce boulot et son correspondant à l'image m'amuse aussi... je vais encore apprendre des choses! Ce soir, chaque mot sera pesé, chaque geste étudié, chauqe inflexion calculée... La sincérité... enfin celel qu'on montre, ça s'enseigne et ça s'apprend... Et ça devrait se faire dans les écoles!