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orlando de rudder
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5 juillet 2006

Profiterole au lit d’amour.

Le vol de l’aigle, le ciel blessé, le demi-jour et le café, la platitude recommencée : ce n’est pas si désespérant. La mouche du coche vrombit mineur, mais j’ai encore des galettes avec des croisillons pur beurre qu’elle aime tremper dans sa tasse… La vie qui passe sur-le-champ nous fait bisquer car il fait froid ! La mouche a trouvé son bonheur, une miette ou je ne sais quoi. Je ne veux plus la regarder : Voir cet insecte vieillit mes yeux. Allumons une spirale verte, cornegidouille et palsambleu ! Il fait trop chaud l’hiver est loin, j’aimerais tant qu’il fasse froid, emplir de charbon le gros poêle, du vrai du gras du douze vingt-deux. Pensons aux pauvres qui se caillent et le café ne passe pas mieux ! La chaleur colle comme visqueuse : le soleil sur comme un malpropre, c’est pas comme nous, nous deux, sérieux : On pue l’esprit comme pas deux ! L’esprit se mange en papillotes. La chaleur est à l’intérieur. Croit-on que cela suffira à deux gros cœur purgeant l’émoi ? L’esprit rougit, puis chauffe à blanc ! On fera rôtir la braise sur un autre feu tout puissant ! Chaleur dedans, chaleur dehors, et voilà qu’on va foutre encore ! On va foutre dans les grandes largeurs, je te veux à tire-larigot ! La chair est un esprit frappeur ! Ca va fumer, youpi ! yayo! Même la vie est un cercueil, on va y aller brut de brut ! Monsieur Dieu est un charlatan. Voyons la suite, ça va bouillir : qui vit l’instant rit et demeure : la raison tue en survivant ! La mouche on va se l’écraser, ça ne craque pas si fort que ça. Il y a des morts minuscule. Ne pries donc pas ; ça te bouscule. Dès que tu vas dire tes prières, ton cœur devient un aigle bleu, ça te flappit derrière les côtes. Et pour le sexe, tintin, adieu , puisqu’il faut que je te console ! Tiens , croquons une autre galette, l’odeur du beurre de vient somptueuse ! La gidouille va finir en cendre. Cette spirale de pyrhètre c’est de la blague ou peu s’en faut. Pourquoi cette mouche n’est pas morte ? Le cœur d’une profiterole ne ressemble point à l’esprit fort ! C’est trop glacé dans le milieu ! L’esprit rôti est supérieur : il brûle dehors et dedans ! Ecrasons la profiterole, greffons un cœur tout chaud dedans Un cœur de bœuf farci de veau ou mon pauvre cœur d’artichaut. Le soleil redonne sa giclée de miel collant sur notre peau. Dire que la vie s’arrête un jour. Ca te désole à pleine peau. Chiale pas comme ça, c’est pur nous tous que la vie n’est rien qu’un flambeau. Si tu pleures je suis amphibie : Il va falloir foutre le camp !
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Commentaires
Z
La moiteur pis que la chaleur : la peau s'encrasse comme une malpropre,l’esprit barbotte dans ses étangs. L’esprit dans un four, une tourte ou une tarte feulletée qui ne se mange pas, on la regarde avec une oeil rosé sorti tout droit du frigo. La chaleur ça bouffe. coeur tiendra, tiendra pas? Le sang ne fait qu'un tour et l'autre? Quelques gouttes de rosée en perfusion, mais bien fraîches, recueillies à l'aube, s'il vous plaît... Un coeur de braise aime les mains froides ! "Mains froides, coeur chaud" foutaise, quand il fait chaud, il fait chaud... c'est brut de coffrage. Même refroidi, je veux d'la clim entre mes planches. Et comme je tiens à ne pas rôtir par accident, un groupe électrogène me va très bien au cas où il y aurait une panne de secteur. La mouche ira voir ailleurs, les froids cybériens ne sont pas à son goût, enfin des vacances sans ce bourdonnement dissonnant dans ma 4L. Croquer la galette pur beurre, avant qu'elle ne molisse, ça fait chanter les palais dévastés? Ah, non pas de demi-sel, du beurre doux, doux, doux, comme de la soie, ça glisse tout seul, sur le corps et dans le coeur. Profitez de cette douceur avant de tomber sur le coeur glacé d'une profiterole traîtresse... Arrachez-lui le coeur, mettez-là sur le vôtre, elle va frire en deux minutes...<br /> Amel
P
Encore une galette au beurre, et plein de croisillons dessus, j'en ai mis sur le tissu, j'irai l'éventer tout à l'heure : en attendant ça pique un peu, le coeur gigotte dans sa cage, il y est un peu à l'étroit... faut penser aux oméga trois !
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