Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
1 juillet 2006

CElui qui souffre a tort

JE vois que le thème intrigue.Alors je mets ici un texte qui fut le premier de cette réflexion. C'était une réponse à un pouoacre qui me basssinait avec un vieux deuil d'enfance, un machin comme j'en ai vécus aussi mais jeme ferais tuer plutôt que de m'étaler sur mes malheurs: politesse.... Celui qui a souffert et qui se plaint est un traître. Comem celui qui fait chier els autres avec ses problèmes. Personne n’a souffert de son enfance, ou presque qu’Hitler, Guy Georges, Lucien Léger… Ou on meurt, ou on devient un génie, ou du moins, quelqu’un qui répand le bien autant qu’il le peut. Si c’est trop dur, on voit un psy et on PAYE. Il n’y a aucune raison de se plaindre, de se confier, de décharger ses poubelles intimes sur les autres. On paye bien une taxe sur le ramassage des ordures ménagères. C’est à peu près pareil. On est responsable de son milieu, de son histoire, de sa souffrance. ;LE passé est devant nous : il nous appartient d’en faire un élément efficace d’une vie harmonieuse, ou de le gâcher sous prétexte d’un deuil ou d’un orphelinat. L’honneur d’avoir souffert nous aide à devenir meilleur. LE reste n’est que trahison. Celui qui a morflé et qui fait souffrir un autre est deux fois plus coupable qu’un salaud ordinaire. Sauf qu’il n’y a guère de salauds ordinaire : rien que des gens qui excusent leurs méfaits par une histoire personnelle bien arrangée : l’identité, c’est ce qu’on se raconte à soi-même. Quand une « bourgeoisie éclairée », une « gauche caviar » donne l’idée au peuple de se révolter, on pille les arsenaux. On se sert des fusils de l’armée du roi pour zigouiller les soldats du régime. Certains vont même jusqu’à entrer dans l’armée pour apprendre les techniques de la guerre. LA culture est une arme. Goebbels, fin lettré, philologue, le savait. Son épouse, aussi cultivée, élégante, bouddhiste depuis l’enfance, et qui avait appris l’hébreu le savait aussi : l’urgence était d’en priver le peuple. IL ne faut pas attendre que les soldats du pouvoir nous offrent les fusils : ce sont des prolétaires obéissants. Il faut prendre les fusils. LA culture, c’est pareil : le système est là. Il invente des sous-culture et des ZEP pour refuser l’accès à l’arme. Et pour nourrir la petite bourgeoisie du social. Bref, il transforme les fusils du pouvoir en pistolets à bouchons. La culture, ça se prend. C’est aussi un combat : celui du plaisir. Le plaisr est une arme efficace et somptueuse. Elle ne plaît pas aux pouvoir qui préfère promouvoir la chansonnette que la poésie ! vivent les révoltes logiques, déchaînons les forces de la joie ! Devenons des révoltés souriants ! Et gagnons ! N’attendons pas le « peuple » pour cela ! Il est contre, en général.Ou alors il met au pouvoir Staline, à la place du tsar… Et les pauvres morflent, comme d’habitude : l’ennemi du pauvre n’estpas le bourgeois (on peut s’arranger avec le bourgeois) mais el travailleur (Voir Engels et les fameuses pages de « laSainte Famille », si peu citées par les marxistes. Celui qui souffre à tort, constitue un danger et inflige sa souffrance aux autres.On doit l’aider, certes.Mais surtout lui donner des coups de pieds au cul, lui introduire du poil à gratter dans les oreilles (ou le contraire, j’sépu !)pour dégager l’ouïe et l’entendement ! Les flics sont des prolos, ils en ont plein le dos ! LE pouvoir est sympa : il exploite les veules, ses propres partisans ! Plus il est dur, plus il est loué ! Chantons sa gloire ! Il est génial ! Ils l’ont voulu ! Ils l’ont eu ! Joie et bonheur ! On élit des salauds ? On morfle salement : ma vie est bien faite. C’est bien fait ! Je n’ai JAMAIS souffert, moi ! Pour qui me prenez-vous ? Piur quelqu’un qui se plaint ? Pour un pote à Sarko ? En revanche, il m’est arrivé d’être contrarié par des événements similaires à ceux dont se plaint mon correspondant. A d'autres aussi. A des douleurs. C’est très agaçant. Voire même désagréable… ET je compatis par expérience. Rien de plus!
Publicité
Publicité
Commentaires
Z
De Staël<br /> <br /> Nicolas de Staël travaillait sur une ligne d'horizon qui s'approchait dangereusement de son oeil et à la vitesse que mettait son cerveau à concevoir ses toiles : un temps de la fulgurance où en 12 ans c'est plus de mille toiles qui ont fait irruption rageusement ; d'abord dans une jouissance de l'épaisseur d'une pâte qui rassure et calme les angoisses de ceux qui voient au-delà des choses puis déshabillant les choses elles-mêmes de leur enveloppe charnelle, dans un amenuisement et raréfication qui lui fit toucher du doigt la lumière de la dernière heure. Cette lumière que l'on ne peut regarder en face, si aiguë, et qui chez lui qu'elle tient lieu à la fois d'espace et de mise en demeure. S'approcher de de Staël, ce n'est pas seulement engager une traversée de signes en détresse, c'est faire l'expérience du seuil... Il nous met devant le seuil de ce qui est le "lieu absolu" que l'on ne franchit qu'une fois. Le peintre a couru si vite vers cette ligne d'horizon que son oeuvre totalise toute l'histoire de la peinture déjouant les pièges qui enferment, sublimant la matière par la matière même, en 12 ans il a peint tout ce qu'il était pour lui possible de peindre, ayant atteint l'ultime, le point de non retour où il faut s'incliner et déposer sa vie. "Toute ma vie, j'ai eu besoin de penser peinture, de voir des tableaux, de faire de la peinture pour m'aider à vivre, pour me libérer de mes impressions, de toutes les sensations, de toutes les inquiétudes auxquelles je n'ai trouvé d'autre issue que la peinture."<br /> Amel Zmerli
Publicité