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orlando de rudder
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1 juillet 2006

Gertrude Millaire: pur cristal de la virtuosité!

La grandeur, les aspects à la fois maurassiens et écologistes de la poésie de Gertrude Millaire covainquent depuis longtemps les connaisseurs...On retrouve le cîté sémillant et alerte d'un Joseph de Maistre ou d'un Sully prudhomme dans les oeuvres délicates de cette poétesse hors pair...Une surdouée du lyrisme, u peu comme carpofolo (voir son site)... Lisez plutôt: Elle n'est pas venue... Dès le jour naissant, l'attente s'est installée, une attente suave et douce qui se nourrissait de ma naïveté et de ma fragilité. Que d'amour, que d tendresse,le tout retenu, pudique et timide! Avec une rigueur du style à nulle aute pareille! Quelle fermeté dans le rythme! Continuons: Toute la journée à m'enrubanner l'âme, le coeur fébrile bondissant au moindre craquement. Peu à peu, tout mon être devenait attente et le jour glissa sur la nuit "Tout mon être devenait attente"! A l'originalité de la pensée se joint la scansion, le martèlemetn du rythme, avec, en écho, un souvenir du classicisme implacable d'un Corneille! Quel art... Je ne mepermetrai pas de critiquer cette oeuvre qui a fait ses preuves! Cependant, je me demande si Getrude Millaire ne va pas avoir tendance à suivre son goût du faste, de la virtuosité, d'une pueté u peu hautaine et digne qui et aujoud'hui contrebalancée par son sens de la nature, des choses simples et quotidiennes... Car c'est souvent le danger: le dur travail du rythme, l'affrotnement avec le pur cristal de la langue peut aussi mener à "l'art pur l'art", à des tours de force langagiers admirables,mais un peu vains... ET une technique aussi sûre, aussi virtuose que celel de Gertrude Millaire purrait mener à cette stérilité, vpire même à cette sécheresse! Il en est rien piur l'instant: la forme est adéquate et cette merveilleuse poésie est équilibrée! Baudelaire avait deux fils: l'un s'appelle Verlaine et l'autre MAllarmé! ET maintenant, il a une fille: Gertrude Millaire!
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Commentaires
P
Pour s'enrubanner l'âme, faut qu'elle soit bien enrhumée au départ. Dans l'océan des platitudes malsaines, Gertrude Millaire c'est certain fait des vagues. Les poètes médiocres - le mauvais n'y peut pas grand chose, le médiocre ne bosse pas assez- sont souvent médiocres sur le plan humain. La Millaire en demeure une illustration parfaite. Et côté clash, elle aurait de sérieuses leçons à prendre chez les rappeurs, Léon Bloy, Bernanos. À moins que Gertrude Miller ne soit une rappeuse québécoise ayant pris ses leçons chez le Roi Heenok - aussi insupportable à écouter que dans notre bel hexagone Klub des Loosers-.
P
S'enrubanner l'âme, c n'et pas comme se l'enrhumer! En voilà un image, qu'elle est belle: s'enrubanner l'âme! comme un oeuf de pâques, comme un crâne d'oeuf! Une image aussi vulgair nous ouvre un océan de platitude malsaine! texte prétentieux, comme un outrage!
P
Si c'est par pure pudeur que Germaine Millaire tempère son évident côté baudelairien, on retrouve chez elle, force dix, la lumineuse limpidité mallarméenne et bien évidemment, la sublime pleurnicherie verlainienne. Mais à force de passer ses journées à s'enrubanner l'âme, qu'elle ne s'étonne pas si certains en profitent pour dévergonder la baby sitter. Tu ferais mieux d'aller voir ce qui se passe chez toi, Germaine. Moi j'ai essayé une fois de m'enrubanner l'âme,et ça n'a rien donné de bon : une chute dans l'escalier, trois fractures. C'est dangereux la poésie quand même …
R
JE pense que nous devons tous louer humblement la grandeur ineffable de gertrude millaire. Ma mission sacrée est de répandre sa gloire immortelle et sa merveilleuse abnégation pour défendre la belle langue française.Elle est admirable!
Z
Le lit de sa rivière est à sec...<br /> Assoiffée de ces nuits, où l'âme "enrubannée" en contrepoint de ses journées penchées sur l'attente (de quoi?) ah oui, de la suavité bavante d'un coeur fébrile (elle a vu Alien, elle!)<br /> Je pressens qu’un orage va éclater<br /> Mais hélas, le "couvercle" est en déshérence<br /> Pas un nuage mais une lumière d’ardoise, errante entre ses deux pères, <br /> Le soleil ne s’est pas couché sur son berceau<br /> qui regarde les flots de sa plume alanguie<br /> Je me sens comme un albatros devant tant de splendeurs inconnues<br /> Pas de signe de délivrance…dans l’horizon avide<br /> de ses vers écolo, une bruine se fige<br /> Comme sa fragilité pendue au cou du silence<br /> Nous sommes pétrifiés devant tant de beauté<br /> J’immole mes rimes en secondes résidences<br /> Je compte et recompte ses mots en rade et me dis : <br /> "Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance<br /> Comme un divin remède à nos impuretés,<br /> Et comme la meilleure et la plus pure essence<br /> Qui prépare les forts aux saintes voluptés!°<br /> Amen<br /> <br /> ° vous l'avez-compris ces derniers vers sont la propriété de ce père pro-fâné d'avoir été sucé jusqu'à la tige par vers en petite laine, pendant que Germaine s'applique de la main droite à masturber ses vers et de la main gauche a essayé en vain d'enturbanner son âme avec des vieux chiffons laissés en testament par feu son autre père, le plus limpide des abscons.
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