12 juin 2006
Se rencontrer au dernier jour.
Se rencontrer. Quel dernier jour ? Voici ma chance ! Ce sera peut-être l’autre. Avec une prise de conscience digne d’intérêt. Au fond de moi, je ressens la grammaire. Un dernier mot ? Se rencontrer ! Un commerçant prévoit des tentatives signées d'un juge. Longtemps auparavant. La vie n’agiote pas. Elle mord. Ca se voit ?
L’amour est austère. Comme la joie de vivre ? Se rencontrer ne signifie pas qu’on déchiffrera sa propre définition. La grammaire use, comme une banque. Se distraire, c’est mourir au vrai jour. Et toi ? Le plaisir est ailleurs. Y a du flou dans mon coeur !
Pour aimer à voix nue on avance sa montre. C’est déjà proche de la rencontre. Du dernier jour. Pas des adieux. Il y a du tourment. Gagnons du temps : dis-moi adieu…
Il est certain que tout le jour, l’âme devient diable. Mais pourquoi pas ?
Se rencontrer. Au dernier jour ? Avec un nez rouge, tel un clou sur la gueule. Comme un ivrogne ou comme un clown ? Amen.
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