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orlando de rudder
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28 mai 2006

Si que moi, j’écrirais un genre de poème...

Si que moi, j’écrirais un genre de poème, ce serait du solide et même du garanti ! On pourrait le laver dans la machine blanche, avec un bon rinçage à l’azurant optique. J’y collerais sans hâte des rimailles subtiles, mais mastoc à la fois, pour ne pas que ça s’use ! Parce que les poésies, même si j’entrave très mince, ça raconte des riens qui font des tas de choses ! Si que moi, j’écrirais un genre de poème, je t’y foutrais ma sœur et l’oncle Bernardin, la fille du notaire, celle qui a de gros seins, et l’aventure actuelle qu’on voit dans la télé. Si que moi, composant un genre de poème, je n’y foutrais pas tout ce qui me fait chialer, j’en vois pas l’intérêt, sauf que j’ai même grandi. Alors j’écrirai pas de poème, pas du tout. D’ailleurs, sur les gros seins d’une fille à tatouer, on pourrait bien écrire des versifications : une fille plus mince comprendrait moins de mots. Ce serait plus facile, mais j’aime qu’on me résiste. Sauf cette fille là, parce qu’elle est bien riche. n peut même pleurer sur ce genre de poitrine, mais il faut pas baver, encore moins de la morve. Une fille, justement, ce n’est pas un poème. C’est pour ça qu’on récite des madrigaux d’amour. C’est aussi pour ça même qu’on se mouche sur du papier-kleenex. Sauf qu’on peut pas écrire, parce que ça s’effiloche ! Et qu'on le lave pas dans le lave-linge blanchâtre! Chaque chose à sa place, le papier pour écrire, une fille pour aimer, des seins pour s’avertir que ça rend vraiment dingue, les vaches dans les pâtures, la clé dans la serrure. Le poème dans l’oubli et : A la revoyure !
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