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orlando de rudder
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19 mai 2006

Dignité, respect, sanction!

L'excuse du social permet de détruire les gens d'une façon particuièrement efficace. Un salopard de banlieue qui brutalise est, évidemment, plus intéressant et vaut mieux que le fils de bourgeois qu'il démolit, du fait de son origine pauvre, populaire, émigréeDONC opprimée. Le bourgeois, quant à lui, est, de toute façon un salaud, e t l'on a vu, lors de l'afaire de Bruay en Artois qu'il est forcément coupable dans une affaire de pédophilie (lvrai coupable, un ouvrier de l'entourage de la victime, probablemebnt, court toujours). On ne va pas encore jusqu'à relâcher Guy Georges, qui a eu une enfance terriblement malheureuse,mais ça viendra peut-être... Cette tendance très vieille droite charitable -chrétienne se répand sans qu'on veuille se rendre compte que cela nuit aussi bien au coupable qu'une sanction et, à l'occasion une pûnition aurait peut-être sauvé. Bref, il s'agit encore d'un manque d'amour sous des dehors vachement sympa. (Alors, peut-êtr devrait-on condamner moins sévérement qu'un autre un assassin catholique ou religieux: son handicap, la croyance, le porte à devenir criminel comme un vulgaire inquisiteur.Il ne peut pas faire autrement... On en est là!) On voit avec horreur que les victimes de naguère ou de jadis revendiquent le droit à mépriser les autres victimes. Israel me dégoûte. Cependant, le fait de déclarer l'esclavage "crime contre l'humanité" est juste. MAis c'est aussi le résultat d'une campagne antisémite sur le thème "on est plus victime que vous, on a beaucoup plus souffert, vous êtes des petits rigolos méprisables"... bref, je ne puis m'empêcher d'associer cette qualification à l'antisémitisme style Dieudonné. Lequel aurait dû être femme! Car son discours est celui des philogynes "fausse route"! Pour elles le fait d'être homme suffit à porter toute la culpabilité du monde, de la même façon qu'il suffit d'être blanc, pour certains, pour être forcément un salaud d'esclavagiste! Comme si chaque homme était dépositaire du pouvoir et responsable PERSONNELLEMENT de l'oppression, comme si chaque blanc était responsable PERSONNELLEMENT de l'esclavage. Nous sommes enface du raisonnement du pervers-type: j'ai été violé, il est juste et bon que je viole à mon tour.J'en ai le DROIT, on m'a fait tort... Tous coupables.Ou "tous pourris"! cette déclaration perverse de café du commerce à propos des politiques! Elle dévoile simplement les projections du locuteur! L'abandon des notions plus vraies, simples et morales nous coûte cher.Autrefois, l'éducation punissait, suscitait la honte, ce sentiment utile, nécessaire, afin de pouvoir corriger, c'est à dire, reconstruire et rendre meilleur. C'est encore ce que veulent les familles aisées et morales qui inscrivent leurs enfants chez les pères, ce qui est gage d'équilibre et de réussite. LEs hussards de la république ont copié les jésuites et ont bâti.PArfois avec uen sévérité excessive.MAis cela donnait un statut d'actant, une responsabilité au fautif: il était reconnu comme humain et pouvait devenir meilleur, se valoir, se mériter. Aujourd'hui, les pédagogues se méprisent eux-mêmes et méprisent leurs ouailles. Souvent sous uin prétexte social et apparemment généreux. Dans beaucoup de cas, il s'agit de "nopn assistance à personne en danger"! LAisser un gamin avec sa caquette vissée au crâne dans une classe est très grave: c'est tout son avenir relationnel qui est en jeu. C'est l'ibnadaptatio aux autres, l'égotisme, l'enfermement dans uen "prison intérieure", l'encouragement aux manies dépressives, la certitude de l'échec! Et je demande que quiconque est COUPABLE de cet abandon lâche soit poursuivi, d'abord au nom de l'enfant, et puis en général pour l'impact de l'exemple destructeur. L'école, justement voulait gommer le problème des origines sociales.JE vois, en ce moment, que cela à fonctionné partiellement. LE jour où les actes seront jugés en eux-mêmes, et non par rapport aux origines sociales, on respectera plus chacun et tous. Car, évidemment, nul n'est uniquement défini par ses actes/MAis l'acte est l'expression sociale.;Aussi faut-il le juger d'abord, sanctionner.Ensuite,et ensuite seulemetn, on pourra efficacement tenir compte des circonstances atténuantes, de 'lorigine sociale, des problèmes divers, avec tendresse et humanité. Ainsi, par exemple, pour le même crime, une femme encourera la même peine qu'un homme et ne sera pas prise piur irresponsable , en FAIT, puisqu'en pratique, et contre la loi, les tribunaux sont plus indulgents dans ce cas. Eh oui, le respect est aussi du domaine de la sévérité éventuelle! De plus, sanction et punition montrent que la situation est réparable, qu'ele n'est pas désespérée, que le coupable n'est pas forcément "maudit", irrécupérable, malade mental (même si ça existe: on respecte d'abord, on analyse après) ou condamné à jamais par son milieu! Ce qui frise le racisme! La langue ne se trompe pas. LE méchant est peut-être un pauvre, un psychotique, quelqu'un qui est opprimé du fait de ses origines... ou pour toute autre raison... le mot méchant l'exprique fort bien par l'étymologie: le méchant est "mal tombé", il n'a pas choisi la bonne famille, le bon milieu il est mé- préfixe négatif, comme dans mépriser et chéant, ancient participe précent du verbe choir... tout en étant chiant, qui pourrait aussi être ce participe! il est d'abord "méchu", mal tombé de naissance, et il continue de choir au présent, participant lui-même à sa venue au gouffre! A partir du moment où l'on reconnaît l'égalité d'abord, la possibilité d'une culpabilité, au préalable, tou est possible: oi peut vraiment aider les gens, les secourir, participer à leur réussite malgré l'erreur, la faute ou le délit... On peut être tendre, amical, exprimer de l'amour. Et l'on n'est alors ni sociel, ni charitable: on a perdu la confortable bonne conscience qui ronge les autres d'une façon parfois irrémédiable... Et surtout, on risque de perdre le cheptel délicieux des "méchants" à "sauver", dont on a tant besoin pour s'autocongratuler de sa propre bonté, ou pour mériter le salut! Car c'est bien cela, les vieilles religions: il faut plein de pauvres pour exalter la bonté des riches! LEs bourreaux sont au départ des victimes. MAis il n'est pas obligatoire que toutes les victimes deviennent bourreaux! Ce que je viens d'exprimer constitue la base même de la pensée de gauche.LA vraie droite (rare,heureusement) , héritière en cela de l'ancien régime considère justement le milieu d'origine (ou la "race") comme une circonstance agravante. Le "méchant", au Moyen Age, était l'objet de la charité, laquelle devenait encore plus grand et sublime du fait de son ignominie native et originelle! ET nos bons moines et soeurs soignaient les "méchants", les pauvres tout en méprisant leurs personnes, puisque memebre des groupes immondes: c'est la pensée du péché originel. LEur statut, leur situation étaient considérés une punition du ciel.Ce qui rejoint l'ignoble, lâche et complaisante notion de karma, si commode dans l'une des religions les plus bourgeoises connues et arange si bien le "négoce spuirituel" des mysticismes marchands! . Il n'y a pas, pour ces pouacres de religieux, de responsabiité,mais une indignité constitutive.Aussi suppliciait-on le corps même d'un coupable, au lieu de, simplement, le priver de liberté.Le corps représentait l'être et son immondice: on décharnait, on écorchait, on brûlait, on rompait sur la roue! On éradiquait! Des théories pseudiscientifique modernes ont pris le relais (lumbroso, Bertillon) et c'est aussi la source des racismes. Et de la misogynie: ces salopes de filles d'Eve sont nées pour nuire! D'alleurs, ces feminae fatalis ont fait leur preuve! Hélène, cette gueuse, est la responsable de la guerre de Troie! C'était un discours fort répandu! L'humanisme a voulu changer cela...Cependant, la pensée "de gauche" a pu être pervertie d'une façon monstrueuse! L'idée de perfectibilité humaine a qussi conduit aux camps de "rééducation".. mais on rejoint là le christianisme et le rachat,la rédimation... euh, pardon: la rédemption! Nous avons besoin de vertus plus hautes! JE demeure athée et laïc.Et je m'opposerai à toute persécution religieuse. La laïcité est le garde-fou et la protectrice des religions: elel les empêche de s'entretuer... Elles réagissent par l'hypocrisie des oecuménismes... mais la haine demeure derrièreles beaux discous, comme toujours!
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