27 avril 2006
LEs premiers yeux
Oh les premiers yeux !
Voir venir le matin et les rideaux qui scrutent aussi bien le soleil que le délaissement sur les cœurs amovibles de l’amour en pagaille.
J’aurais vécu, vérace, sur un pas de coté , l’égarement fertile de tout ce qui s’ensuit.
Car je n’ai pas choisi, moi !
Je n’ai fait que vouloir !
Au lever, la ruelle s’étonne peu des changement du faubourg.
La partie pratique du jour remis à neuf commencera plus tard :
Ce n’est pas la gouttière qui appelle le chat.
Des marronniers en bas remuent à cause du souffle pur des deux lèvres du vent.
Je n’oublie pas toujours mes souvenirs profonds.
Ma mémoire officielle les écraserait bien.
A la fenêtre, je reverrai peut-être les jambes obscures et croisées.
Qui donc est cette femme ?
Pas de temps inutile !
Seulement des girouettes !
Je suis l’homme d'automne assis tranquillement sur la chaise en vieux bois.
Les jours flétris frémissent.
Ils me saluent bien bas.
Publicité
Publicité
Commentaires