21 mars 2006
L'écrivain selon Sarraute et selon Mavis galant
Tout se paye. Au prix d'un certain sens du réel.Voici une expression vive de la réalité quotidienne du métier d'écrivain:
Un tâcheron qui ne s’arrête jamais. Pas de congés payés. Jamais de vacances. Levé tôt, toujours à la même heure, hiver comme été. Devant ma table, comme le menuisier devant un établi, comme la couturière devant sa machine à coudre. Avec cette différence qu’il faut sans cesse recommencer, sans cesse chercher. Nathalie Sarraute, Entre la vie et la mort. .
On peut voir la même chose autrement:
Écrire, c’est formidable sans filet de secours: sans retraite, sans pension- mais sans patron.
Mavis Gallant, Interview, Libération, 4 mai1988.
Publicité
Publicité
Commentaires