Cœur carié.

Quand les cris retentiront au fond du cœur carié d’amour, il y aura comme un grand froid. Un vent terrible. Il y aura la solitude, la déferlante, la vague glacée… Cœur à vif , ô secteur stratégique : Tactique de battement, quartz sans sincérité. Guerre du désamour… Le désert nu s’étend. Pâle sourire, la lune. Cœur crevé comme un oeil ! On le croirait hanté. Mais ce n’est rien. Trois fois. Une fois pour toi, une fois pour moi, une fois pour nous…. Non, ce n’est rien : Juste la solitude. Elle rouspète en capricieux éclairs. Elle bave sa lumière sur toutes ces silhouettes qu'on ne reverra pas. Cœur pété comme un coin ! Un coin de chambre à lit, genre navire immobile… La mémoire claque comme un chapeau. Comme un feu d'artifice aux lumières stériles. Et ce désert subit l’ombre des nuages : des bouffis importuns.. Cœur rongé comme un ongle ! Balance ta rognure de temps perdu à poil ! C’est du tout nu, du sans façon. Sauf que ça gèle. Le soleil est foutu Voyons l’hiver : c’est pour demain ! Ô mon cœur épluché : Je ne serai plus là. Ni pour toi, ni pour moi.

Comments

[Patrice Houzeau]

Salut, Orlando !

Beaucoup de choses à faire pour le Lycée ! D'où silence sur le blog !
Voilà un écho bien ironique du sonnet que j'ai écrit récemment (cf "Sonnet référentiel, nostalgique et nonchalant"): "coeur carié" et "coup d'état dans l'âme" ; parfois on en prend un peu dans la tronche ; les heures ont des gants de boxe ! Cela reste du sport quand même...

Amicalement
Patrice