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orlando de rudder
orlando de rudder
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26 février 2006

Utopie

Voici que se termine le délire sportif des J.O et l'enthousiasme de commande obligatoire pur des disciplines dont tout le monde se fout à d'autres moments. Voici que se termine le temps du nationalisme bêta et de la négation de la CULTURE et de l'EDUCATION physique au profit de l'obsession de la performance et de la victoire... Voici qu'au lieu de travailler pour que les banlieues produisent des savants, des ingénieurs, des gestionnaires, des artistes, des médecins, des compositeurs de musique à écouter, on favorise le sport qui n'a jamais été un facteur de vraie itégration, mais une nouvelle forme du sacrifice humain dans cette même obsession de la performance et de la victoire... LE jour où les commentateurs parleront, à la radio, à la télé, de danse, de poésie, de découvertes scientifiques, de littérature, de peinture avec le même enthousiasme que pour le moindre match de foot (tous les matchs sont nuls), nous deviendrons une civilisation merveilleuse et sublime. Et c'est DIRECTEMENT une solution aux problèmes sociaux. Ce serait enfin apprendre que l'on n'est pas sur terre pour morfler complaisamment (et faire more morfler les autres! De quel droit souffre t-on, puisqu'on nuit, de ce fait à son prochain? Tous responsables! Et ça fait tellement plaisir aux exploiteurs: patrons et prêtres!) et que l'on peut concilier activité humaine et plaisir, joie de vivre, utilité, sans avoir à se plaindre tous les jours et sans cesse,sans avoir à se plaindre tous les jours et sans cesse,sans avoir à se plaindre tous les jours et sans cesse,sans avoir à se plaindre tous les jours et sans cesse,sans avoir à se plaindre tous les jours et sans cesse,sans avoir à se plaindre tous les jours et sans cesse,sans avoir à se plaindre tous les jours et sans cesse,sans avoir à se plaindre tous les jours et sans cesse,sans avoir à se plaindre tous les jours et sans cesse,sans avoir à se plaindre tous les jours et sans cesse. Ce qui est une insulte au genre humain entier! Bien sûr, il faudrait qu'en plus, on décourage les filles de devenir des "professionnelles de la sollicitude"! Et limiter le nombre des assistantes sociales, des infirmières et autres métiers de "performances affectives" pour les diriger vers des formation d'ingénieures, d'artistes, de savantes, d'économistes, etc: ça va ensemble.Pendant ce temps, beaucoup d'hommes se dirigeraient vers les métiers "sociaux" et pourraient rénover leur mentalité à la con. Au beur de banlieue qui ne croit pouvoir s'en tirer que par le rap ou la boxe correspond la nana qui n'imagine aucune réussite autre qu'infirmière, assistants sociale, etc, métiers respectables mais qui cofortent un certain état des choses: conformsme, vie gâchée, sacrifice humain, inculture, bien pensance et connerie déferlante, épaisse et grasse. En attendant, morflez, pauvrs gens: c'est si confortable! Et plaignez-vous; c'est bon! ET vos enfants continueront par les siècles des siècles! Alors il y aura encore et toujours des carnavals, des Jeux Olympiques, du foot, du foot,du foot,du foot,du foot,du foot,du foot,du foot,du foot,du foot, du foot,du foot,du foot,du foot,du foot,du foot, du foot,du foot,du foot, du foot,du foot, pour consoler le monde de son obscur ratage, volontaire, résolu, répété! That's all, folks!
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Commentaires
C
Mon mari me disait combien il trouvait "degueulasse" le fait de faire les jeux paralympiques après la fermeture des autres,ceux qui sont "présentables" eux, qui n'ont pas une patte en moins, ou qui ont leurs deux yeux...la performance fait de l'humain une bête de concours au mieux, un homme sandwich au pire. Les dessous des derniers jeux m'ont copieusement écoeuré, le sacre du dieu pognon à tous les niveaux. La dope, ces athlètes qui sont prêts à sacrifier leur santé, leur vie même (combien sont morts à la fleur de l'âge pour cause de piquouzes de poudre de perlimpinpin. Florence Griffith Joyner survolant le 100 mètres avec son corps de mec...inoubliable en effet), triste monde.
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